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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 23 Sep - 21:47
Frontiers Music Srl va publier le 24 janvier 2020 un double live "Hard Rock Casino Cleveland 2014”. formats disponibles : 2 CD+DVD, 3 LP et Blu-ray
"Enregistré le 17 octobre 2014 au Hard Rock Casino de Northfield (OH), ce concert propose un essai très complet et passionnant sur le répertoire de Blue Öyster Cult. Avec plus de 2 heures de musique, le groupe est littéralement en feu et interprète certaines des chansons les plus belles et les plus appréciées de son histoire, sans oublier des passages plus profonds qui raviront les fans. ... Blue Öyster Cult est de retour et propose ce premier concert d'une série de Live qui seront publiées au cours de l'année 2020 et marquera l'un des retours les plus excitants de l'année dans le rock!"
CD1
1. Od'd On Life Itself 2. The Red And The Black 3. Golden Age Of Leather 4. Burnin’ For You 5. Career Of Evil 6. Shooting Shark 7. The Vigil 8. Me262 9. Buck’s Boogie 10. Black Blade
CD2
11. Then Came The Last Days Of May 12. Godzilla 13. (Don’t Fear) The Reaper 14. Harvester Of Eyes 15. I Love The Night 16. Hot Rails To Hell 17. Cities On Flame With Rock And Roll
Kilou
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 7 Oct - 12:07
PCH29
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Ven 22 Nov - 19:55
Kilou
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 25 Nov - 14:45
Jo
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 25 Nov - 19:14
Phil
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Sam 1 Fév - 11:47
BLUE ÖYSTER CULT : Hard Rock Live Cleveland 2014
Quand j'ai appris la sortie d'un nouveau live du BÖC, autant le dire, je me suis retrouvé dans un état d'excitation presque incontrôlable. Vous savez, cette impatience qui vous gagne et fait monter le taux d'adrénaline au maximum. Le palpitant s'emballe comme lors d'un rendez-vous galant, vous ressentez des fourmis dans les jambes, pour moi le dernier live valable du groupe restant le mythique Extraterrestrial Live acheté dès sa sortie chez un petit disquaire (qui, malheureusement n'existe plus aujourd'hui) sis à Beauchamp dans le Val d'Oise. Celui de 2002 intitulé A Long Day's Night, ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable.
J'attendais par conséquent la date de sortie avec impatience tout en étant bien conscient que je ne retrouverai pas la magie des trois premiers live (On Your Feet Or On Your Knees, Some Enchanted Evening et donc Extraterrestrial Live). Autres époques donc. "Mais quand même."
BÖC, je les ai vus 2 fois : en 1984, lors du Breaking Sound Festival du Bourget et en 2012 au festival Confluences de Montereau aujourd'hui disparu malheureusement. Et à chaque fois, ce furent des prestations sans faille. J'espérais donc beaucoup de ce live enregistré en 2014 à Cleveland. Que dire donc ? Je ne sais pas par où commencer. Quand certains se sont plus à le qualifier de "tuerie" bien avant sa sortie, mon état d'excitation s'en est trouvé grandi mais après écoute, on a affaire à un live honnête, un "sans plus" auquel il manque la folie des live que j'ai évoqués ci-dessus. Oui, je sais, nous ne sommes plus en 1975, 1979 et 1981, et de toute évidence, le groupe a vieilli et a, contraint et forcé, suite au décès d'Allen Lanier, changé également de line up, un line up qui, reconnaissons-le, se veut être, somme toute, tout à fait respectable puisque outre, nos deux Veterans.....Of The Psychic Wars (titre étonnamment absent de la setlist et là, c'est une faute de goût), il comprend un six-cordiste tout à fait talentueux. Son p'tit nom, c'est Richie Castellano qui s'illustre entre autres sur la très belle version de Then Came The Last Days Of May. A la basse, nous avons un vieux routier nommé Kasim Sulton qui a, entre autres joué avec Todd Rundgren et Meat Loaf et Jules Radino derrière les fûts et ce, depuis 2004 tout de même. Mais bon, voilà, il manque quelque chose, un zeste de folie en particulier chez nos deux tauliers à la fois dans le chant (Eric Bloom) et les soli du Buck.
On ne veut pas comparer mais immanquablement, on est tentés de le faire. "Phil, t'es chiant à la fin.... " La setlist, malgré la présence des standards incontournables que sont Cities On Flame, The Red And The Black, Hot Rails To Hell, Godzilla, ME262, (Don't) FearThe Reaper, Burnin' For You et Black Blade, est dans son interprétation, poussive, limite ennuyeuse. On se demande à quel moment, ça va s'emballer, tout ça. Bizarre mais je n'avais pas ressenti cette impression lors du concert de Montereau.....On aurait, sans les commander, aussi voulu entendre un p'tit Joan Crawford épique à souhait et un atomique See You In Black (extrait de l'excellent Heaven Forbid de 1998) et un Born To Be Wild en guise de conclusion pour remettre la machine sur les 'Hot Rails To Hell'.
Alors oui, les groupes que nous aimions voire vénérions sont en mode "retraite bien avancée". Eux au moins, vu le temps passé sur la route, seraient à même de toucher leur pension à taux plein s'ils avaient élu domicile chez nous.
Ainsi, leur mode de fonctionnement se résume à donner des concerts presque "pépères". Je le redis "mais quand même", je m'attendais à quelque chose de plus incisif, plus percutant . Restent cette année quatre autres albums live à sortir dont un le 6 mars prochain. Permettez-moi donc de les appréhender et ce, malgré le fait que Blue Öyster Cult reste pour moi un des plus grands groupes américains....."Mais quand même"....., j'aurais voulu ot' chose......
Dernière édition par Phil le Sam 1 Fév - 18:42, édité 1 fois
PCH29
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Sam 1 Fév - 12:04
eh oui cher filou, nos groupes préférés vieillissent........... comme nous !!! on aimerait bien repousser l'age de leur retraite, avec un age pivot à 100 ans aussi il vaut parfois mieux resté sur leurs vieux live souvent cultes pour BOC, en plus de leur coffret 17CD dont des live, j'ai ma petite collec de live non officiels (de leur époque dorée) sur mon disque dur externe dans lequels je me replonge de temps en temps hier, je me suis écouté BOC (et BLACK SABBATH) live à Hartford 1980, et c'était excellent.........
Kilou
Messages : 3876 Date d'inscription : 24/09/2015 Age : 57 Localisation : Fuckin' Nice
Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 3 Fév - 14:16
Concert formidable la dernière fois que je les ai vus, en 2008, qui plus est avec le grand Rudy Sarzo à la basse!
beck-bolin
Messages : 1537 Date d'inscription : 15/10/2013
Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Sam 17 Oct - 20:33
voici ma chro du dernier studio du groupe:
Après un album live très très mou du genou, il faut avouer que je n'attendais pas grand chose de cet album..surtout que les deux premiers extraits n'étaient pas des plus remarquable...donc:
1) that was me: bon titre d'intro avec un riff sympa et direct..un bon rock, bref un bon opener!
2) box in my head: bon pas de quoi casser trois pattes à un canard...titre plutôt quelconque...
3) tainted blood: alors là superbe ballade, très belle mélodie, un must! un des sommets de l'album.
4) nightmare epiphany : on enchaine encore avec un titre super, bien rock n roll, le groupe est en forme et le montre sur ce titre!
5) Edge of the world: là aussi un excellent titre au refrain moderne et parfaitement interpreté!
6) the machine : un titre tres classic rock au son moderne impeccable! super titre bien rock!
7)train true : un blues rock du meilleur effet avec un bon harmonica!
the return of ST Cecilia: si le titre laissait présager une ballade ou un titre mid tempo, en fait il n'en est rien et c'est un des meilleurs riffs de l'album qui surgit ici!! le groupe est déchainé sur ce titre très rock n roll!
9) stand and fight : grosse basse vombrissante pour un titre bien heavy limite doom! superbe!
10) florida man : un titre un peu moins pêchu et qui fait retomber le rythme de feu de l'album...Bon titre, correct et reposant...
11) the Alchemist: Après la pause du titre précédent, on repart de plus belle avec un titre tonitruant!! un superbe riff moderne!
12) secret road: un bon titre mid tempo commme BOC sait si bien les faire...propre et sympa!
13) there's a crime: je le qualifierait de bon titre de hard classic rock 70's...pas génial mais qui tient la route
14) fight: très belle conclusion d'un album plein de surprises!
Conclusion:
ce qui frappe d'abord et pourrait résumer tout l'album: modernité Modernité dans la prise de son qui donne une unité incroyable à l'album, un groupe littéralement revitalisé et rajeuni de 30 ans! des parties de grattes, un jeu de batterie et des lignes de chants incroyables et pêchu comme c'est pas permis! C'est donc une surprise incroyable que cet album qui nous dit: "eh les gars!! on est encore là pour 20 ans!!" A suivre de très prêt donc.....
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 19 Oct - 15:56
BLUE ÖYSTER CULT : The Symbol Remains
Dix-neuf ans pour publier un album studio ? On ne peut pas dire que le BÖC se soit hâté pour donner un successeur au décevant Curse Of The Hidden Mirror. A sa décharge, le groupe a beaucoup tourné et surtout a déposé ses valises chez un nouveau label qui lui garantira une certaine sécurité discographique à savoir Frontiers Records contrairement à Sanctuary Records qui a fermé boutique.
Il y avait donc du temps à rattraper puisque dans l'intervalle sont sortis un coffret regroupant tous les albums studio (The Columbia Albums Collection), coffret suivi de quatre albums live qui, malheureusement avaient du mal à supporter la comparaison avec leurs glorieux aînés que sont On Your Feet Or On Your Knees, Some Enchanted Evening et Extraterrestrial Live parce que trop mous sauf peut-être le I Heart Theater N.Y.C 2012 un peu plus relevé que les autres.
Alors oui, toutes ces sorties, le groupe nous les avait annoncées via un long message l'an passé mais le plus intéressant résidait, vous en conviendrez, dans la parution d'un nouvel album studio, intitulé, nous le saurons par la suite, The Symbol Remains, un titre qui provient d'une phrase extraite de Shadow Of California que l'on retrouve sur The Revolution By Night paru en 1983.
Bah oui, "le "Symbole reste", est même omniprésent et c'est d'ailleurs ce que l'on voit immédiatement en gros plan sur la pochette réalisée par le talentueux Stan W.Decker, cette croix de Kronos, si problématique au début de leur carrière. Le "Symbole reste" mais le line up évolue sensiblement puisque depuis l'album précédent, le talentueux Allen Lanier s'en est allé vers d'autres cieux. Richie Castellano, guitariste auteur compositeur a grossi, au propre comme au figuré, les rangs du gang new yorkais, accompagné qu'il est de l'excellent et "généreux" Jules Radino à la batterie et le massif Danny Miranda, fidèle bassiste par les fidèles depuis très longtemps qui, certes s'était éclipsé pendant quelques années mais qui, telle une perle, a réintégré son huître préférée. Les deux "vétérans des guerres psychiques" (la colonne vetébrale du groupe, oserais-je dire) que sont Eric Bloom et Buck Dharma (qui se sont chargés de la production en compagnie de Steve Schenk) sont les deux capitaines du Culte de l'Huitre Bleue, épaulés qu'ils le sont par l'écrivain de science-fiction, John Shirley pour les textes. Deux capitaines qui tiennent fermement la barre et qui savent de toute évidence où ils vont, vers quel(s) univers ils désirent explorer, emmenant dans leur sillage leurs comparses sur des terrains aussi éclectiques les uns que les autres. Ainsi, au gré de l'écoute de cet opus, on s'engage sur du gros métal très sombre avec un That Was Me (mâtiné d'un passage reggae fort bienvenu) sur lequel intervient assez discrètement le batteur historique du groupe, Albert Bouchard ou bien encore un Stand And Fight et un The Alchemist d'une classe absolue qui se termine sur une cavalcade endiablée, typique de la maison "Blue Öyster Cult" (on sait où on est) mais dotée d'un son résolument plus moderne.
On s'aventure aussi sur quelque chose aussi de plus guilleret et sautillant (grâce aux joutes livrées par nos deux artilleurs en chef) via le pétillant Nightmare Epiphany qui assurément, vous mettra de bonne humeur avant de partir travailler. On tape du pied, on a presque même envie de danser..........en solo, p***** de virus oblige, mais bon, c'est frais, ça vous esquisse un large sourire pour la journée. Il en est de même sur la mélodie quelque peu "sucrée" de Florida Man interprétée par le sieur Dharma. Le Buck, il a toujours été friand des morceaux un peu "poppy" lui gratifiant par le passé un succès guère négligeable, celui de Burnin' For You pour ne pas le nommer et donc là, il réitère de fort belle façon avec également ce Box In My Head sur un tempo plus que rapide. Et là, on retrouve un Buck brillant en termes d'interventions.
Ce qui interpelle via cet album, c'est l'omniprésence de Richie Castellano dans le processus de composition (7 titres sur 14 à son actif). Pas mal pour un soi-disant "nouveau" membre présent depuis véritablement 2004. Bref, notre gaillard s'est vraiment investi dans ce qui s'est avéré être plus qu'une contribution sur The Symbol Remains notamment sur cette jolie ballade Tainted Blood (une "power ballad" qu'on appelle ça, paraît-il) qu'il interprète non sans émotion. Encore un bel effort de composition et surtout un joli brin de voix. The Machine, un hard rock qui se veut très carré mettant une fois de plus en avant tout le talent du monsieur. Il ne s'arrête pas en si bon chemin puisque la compo qui suit, The Return Of St Cecilia atteint vraiment des sommets permettant à son alter égo, Dharma de lui livrer un combat guitaristique sans merci comme au bon vieux temps de Born To Be Wild. Un combat qui se poursuit sur le titre suivant, Stand And Fight sur une rythmique de plomb qu'un groupe comme Metallica n'aurait pas reniée. Puis viennent Florida Man et sa mélodie poppy que j'ai évoqués plus haut.
On tape également dans un registre rock and rollien et ce, grâce à Train True (Lennie's Song) mais aussi dans un certain groove avec Edge Of The World agrémenté cela étant de choeurs dispensables. La voix de Bloom y est presque épileptique, miaulant presque sur certains phrasés.
There's A Crime lorgne quant à lui, et ce, grâce à ce rythme saccadé vers un Kick Out The Jams (déjà repris soit dit en passant sur le live Some Enchanted Evening) en moins saignant mais qui séduit son auditeur notamment lors de l'intervention du redoutable Danny à la basse. L'album se termine sur un mid-tempo fort agréable (Fight) mais pas transcendant en même temps. On ne peut pas être génial à tous les coups. Grâce à l'ami Castellano qui a su re-dynamiser les troupes avec des compos inspirées et efficaces, chose qui n'était pas arrivée depuis un certain temps, le groupe nous propose un album au final moderne, "é(lec)clectique" aussi (qui ne justifiait pas forcément une attente aussi longue.....), tendant à démontrer que les New Yorkais ont encore des choses à dire. En espérant que le prochain opus ne sera aussi long à venir.....Pour le coup, l'impatience me gagne.....Surtout, j'aime de nouveau les huîtres.......
Phil
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Ven 26 Aoû - 12:49
THE BOUCHARD BROS : Paris, Hard Rock Café, 25/8/22
C'est avec un certain étonnement que je vois passer fin juillet sur Facebook l'info malgré tout assez confidentielle selon laquelle les ex-Blue Öyster Cult Albert et Joe Bouchard vont se produire au Hard Rock Café à Paris le 25 août. Il faut juste réserver via la boite mail et attendre une confirmation qui viendra dans les jours qui viennent. J'en fais donc part sur mon mur Facebook et ce sont moults réactions qui s'ensuivent. Mon pote Blin Blin, lui le fan de la 1ère heure, n'aura de cesse de me remercier ("Merci mon Phil pour cette infoooo !!!!! Et moi de lui répondre : "Mais c'est bien naturel, mon Blin Blin !!!!!!").
Je pars assez tôt de chez moi car j'aime bien prendre mon temps. N'ayant aucune intention de me rendre à Paris en voiture, je dépose le Duster à la limite qui sépare Pantin de Bobigny. Je prends ensuite le métro, ligne 5, en toute quiétude, masque sur le nez, direction les Grands Boulevards. Arrivé à destination un peu plus de 30 minutes plus tard, avec un certain dépit, je constate qu'il y a vraiment très peu de monde à tel point que je m'interroge sur la tenue de ce concert. Seuls, deux types dont l'un arborant un tee-shirt du récent Hellfest sont en grande discussion à propos du tirage de la prochaine Ligue des Champions. "Aaaaarrrrgh, le PSG tombe sur la Juuuuuuuuve !!!!!!" J'entame la discussion avec lui quand celui-ci me révèle être le frère de l'un des guitaristes de Molybaron, groupe que j'étais allé voir tout récemment à la Boule Noire. "Mais dis-moi, je connais bien ton père, David (Davidandre)." Davidandre que j'ai connu notamment sur le forum Deep Purple d'Apollo aujourd'hui se languissant dans une léthargie quasi-chronique alors qu'à l'époque, il faisait preuve d'un réel dynamisme. Un passionné comme je les aime qui adore les concerts plus que tout.
Henri (Riton Burger), Ronan et son épouse Géraldine, Michel, Pascal (Thor sur le BSF), Elody et son illustre compagnon de journaliste Jean-Pierre (Sabouret) me rejoignent. Cela faisait une éternité que je ne les avais vus. Quel plaisir de les revoir tous !!!!!
Fab, moi, Ronan, Henri
Enfin, nous pénétrons dans la superbe enceinte du Hard Rock Café. Sont accrochés çà et là sur les murs des guitares ayant appartenu aux artistes que nous aimons tous, un costume de scène de Dionysos. Après un contrôle des réservations, nous gravissons un escalier qui nous mène à une salle au décorum très singulier. Des bancs un peu rudes nous accueillent. Encore merci à Fab et à Henri pour les deux bières. Devant nous, sont assis des voisins quelque peu bruyants mais enthousiastes lorsque le trio décide d'investir la modeste scène du Hard Rock Café. Trio parce que les frères Bouchard sont accompagnés par Joan Levy Hepburn à la guitare et aux vocaux. Dotée d'une voix un peu rauque qui, de temps à autre, pourrait lorgner vers celle d'une Marianne Faithfull ayant consommé quelques lignes de coke, elle s'acquitte de quelques soli intéressants sans être transcendants sur sa jolie Strat. Tout émoustillé, le Fab non pas par la dame mais par la jolie guitare via un "Je jouerais bien dessus" (la Strat, pas la dame...).
Elody, Henri, moi et Fab.
Les voisins de devant ...... (Blin Blin, Henri au second plan, Dédé, moi, Fab et Thierry).
Ca démarre sur un Cities On Flame quelque peu singulier voire un peu poussif en version acoustique. Ne me souvenant plus de l'ordre exact des titres interprétés, nous aurons tour à tour droit à Astronomy, The Way Is The Highway (extrait d'un album solo de Joe Bouchard), Burnin' For You, E.T.I, OD'D On Life Itself, Career Of Evil, Roadhouse Blues, Then Came The Last Days Of May, Nosferatu, Workshop Of Telescopes, The Revenge Of Vera Gemini, Godzilla, (Don't Fear) The Reaper. Joe et Albert se relaient au chant, le premier cité conservant malgré l'âge et les écarts narcotiques du passé, un joli brin de voix, un Joe tout ému qu'il est pendant l'ovation que lui accorde le modeste public venu voir les Bouchard Bros. Avec la moiteur régnant dans la salle (on se croirait en Inde en période de mousson), aucune fenêtre n'est ouverte soit dit en passant, les guitares se désaccordent facilement et de temps à autre, les musiciens se doivent de procéder à un tune up.
Le show s'achève sur un Joan Crawford d'anthologie car v'là ti pas que Fab (qu'il a fallu convaincre ), Steph (placé derrière) et moi-même reprenons à l'unisson et ce, de fort belle façon le refrain "Joan Crawford has risen from the graaaaaaaaaaave !!!!!!!!!!!!!!!!!"
Une bien belle soirée donc, placée sous le signe de la bonne humeur grâce à nos deux frangins qui nous ont gratifiés d'une prestation fort sympathique mais aussi grâce aux anciens et nouveaux potes qui ont contribué à faire de ce moment quelque chose d'unique.
Ted Admin
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Ven 9 Fév - 20:42
SINGLE du nouvel album du groupe...perso ce titre me laisse froid..
PCH29
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Sam 10 Fév - 14:20
je plussoie cher Ted titre très moyen, video très très bof.... bref il vaut mieux rester sur leurs premiers et excellents albums
Phil
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Sujet: Re: BLUE OYSTER CULT Lun 19 Fév - 13:12
On nous promet pour 2024, paraît-il, d'autres live qui vont célébrer le 50ème anniversaire du gang new yorkais. Eh bien, c'est tant mieux car lorsque l'on écoute ou réécoute cette première salve publiée en décembre dernier, on se dit que l'on aura encore de beaux moments d'écoute en perspective. Enregistré sur le concert du 21 septembre 2022 au Sony Hall de New York sauf Redeemed qui, lui, est issu du show deux jours plus tard en ce même lieu, ce live fait la part belle aux classiques que sont entre autres Cities On Flame (avec Albert Bouchard en guest), Burnin' For You, Godzilla, Career Of Evil, Hot Rails To Hell, le divin, Then Came The Last Days Of May (avec un merveilleux Richie Castellano pour qui je n'aurai de cesse de dire qu'il fut un apport essentiel pour le groupe), tous interprétés avec une verve et une maestria qui sont les leurs. De The Symbol Remains, nous ne disposons de quelques titres comme Box In My Head, That Was Me, Train True et le tubesque Tainted Blood. Un p'tit The Machine, un percutant The Alchemist et l'efficace The Return Of St.Cecilia n'auraient en aucun cas dépareillé sur ce superbe live doté d'un son parfait. Accompagné d'un DVD ou blu-ray selon ce dont vous disposez chez vous, vous serez à même d'admirer la virtuosité de ce groupe emblématique dans leur élément : la scène. Achat obligatoire selon moi.