IRON MAIDEN..

En parlant de "The Book Of Souls", Bruce Dickinson a affirmé qu'il "s'était bien trop éclaté à faire cet album". Ainsi, il "espère" que ce ne sera pas le dernier.

Il a aussi annoncé qu'il comptait bien s'amuser lors de la tournée mondiale d'Iron Maiden.

Alors que Dickinson vient de guérir du cancer, cette déclaration permettra d'éviter toute éventuelle rumeur concernant la retraite du groupe.

Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, le groupe sort en ligne le jeu vidéo tiré du clip de "Speed Of Light". Pour les nostalgiques des années 80 et du 8-bit "surpixélisé", le jeu est disponible sur le site officiel d'Iron Maiden.

Les titres longs de The Book Of Souls me captivent et ne suscitent en ce qui me concerne, aucun ennui. Il y a une progression savamment orchestrée parfois enjouée parfois dramatique. Je le réécouterai une 3ème fois ce WE et je suis sûr d'y découvrir de nouvelles richesses. Oh que oui, je l'aime, ce nouvel opus.

Tiens, je me disais un truc : le public français fait partie des plus fidèles d'Iron Maiden, non ? Dans les diverses interviews que j'ai lues, le groupe l'a toujours mentionné. Vous ne pensez pas que le prochain live pourrait être enregistré à Paris ? Parce que finalement, les pays de l'Amérique latine en ont deux, les US, un (Live After Death), l'Angleterre (2 et demie : Beast Over Hammersmith, Maiden England et une face de Live After Death) et puis l'Allemagne avec Death On The Road. Mince, on en mérite un p'tit, non ? Depuis le temps.......Ce serait mérité.. Ce ne sont pas les quelques titres (2) qui figurent sur A Real Live One et A Real Dead One qui sauraient me contenter...

Chroniquer un album d'Iron Maiden aussi dense que The Book Of Souls après seulement 3 écoutes peut se révéler presque suicidaire. Mais bon, je m'y soumets volontiers.

Déçu par le précédent opus The Final Frontier que j'avais ouvertement vilipendé, le faisant passer pour un exercice complètement raté à mon sens, ce n'était pas sans appréhension que je décidai de poser le vinyle sur la platine. Avant cela, la pochette n'était sans me rappeler celle du premier opus montrant un Eddie solitaire et agressif à souhait qui erre dans les rues londoniennes. Là aussi, notre Eddie est seul, grimé en guerrier cannibale d'Amazonie et fait vraiment peur à tel point qu'elle a été tout récemment censurée par la RATP. De toute façon, il aura tout subi, notre Eddie national. Trépané dans Piece Of Mind pour être massacré par le groupe à la fin d'un concert à Dortmund, prisonnier dans sa pyramide dans Powerslave puis ressuccité pour Live After Death pour devenir policier du futur dans Somewhere In Time et carrément démembré dans The X-Factor, il est toujours bel et bien présent et le restera jusqu'à la fin.

Le triple album (version LP) s'ouvre sur If Eternity Should Fail : une intro inquiétante presque glaçante cloue d'effroi son auditeur tandis que Bruce Dickinson entre en scène a capella accompagné d'un rythme fort soutenu qui débouche sur un refrain qui ne restera pas dans les annales maideniennes. Cependant, la section rythmique envoie son lot d'énergie annonçant la charge à tout va. Un petit côté Ghost Of The Navigator pourrait avoir influencé ce morceau aux ambiances très ésotériques avec cette narration finale sortie presque d'outre tombe.

Le titre suivant intitulé Speed Of Light, supposé être donc le single de ce nouvel album, percute bien même si, cela ne demeurera peut-être pas un single-phare dans la carrière du groupe, se veut quand même, être largement supérieur à un El Dorado. Comment pourrait-il en être autrement ? Le groupe propose ceci dit de superbes envolées guitaristiques comme au bon vieux temps, oserais-je dire même si par moments, le Bruce éprouve quelques petites difficultés. Mais bon, il faut voir aussi ce qu'il a vécu l'année dernière.

The Great Unknown pour lequel j'ai déjà lu quelques impressions négatives, me ravit au plus haut point. Son intro à la basse, inquiétante et sombre à souhait, pourrait nous replonger dans certaines ambiances issues de A Matter Of Life And Death, un album que j'ai pourtant très moyennement apprécié. De belles harmonies de guitares viennent étoffer l'entame de ce morceau sur lequel vient se poser délicatement et délicieusement la voix de Dickinson accompagné d'un tempo très enlevé une nouvelle fois. McBrain est mis à l'honneur grâce sa prestation de toute beauté. Le morceau s'achève sur un passage calme et serein.......à l'image actuelle du groupe.

The Red And The Black, premier morceau très long de l'opus, n'est pas une cover de Blue Öyster Cult mais un titre mis composé seul par Steve Harris. Débutant immanquablement par une subtile intro à la basse de la part du Boss, le morceau nous emmène dans un espèce de voyage initiatique de par ses envolées guitaristiques encore une fois. On observe une gradation dramatique du titre, entrecoupé d'un passage à la basse, rappelant le trop célèbre Rime Of The Ancient Mariner, extrait de Powerslave puis d'un refrain qui comporte des "Oh oh oh" accrocheurs qui auront lieu de faire leur effet en live. Pendant ce temps, les trois artilleurs que sont Gers, Smith et Murray décochent leurs salves avec une redoutable efficacité. Après 13'33, nous n'avons aucunement eu l'impression de nous ennuyer.

Après une telle fresque, le groupe revient sur ce qui a fait sa popularité à savoir un titre spontané et rapide intitulé When The River Runs Deep. C'est une véritable avalanche de riffs qui vous enveloppe voire même vous asphyxie et qui, en presque 6 minutes, résume parfaitement le son Maiden. Putain, ça fait du bien.

Nous passons ensuite au morceau-titre The Book Of Souls introduit par une phase acoustique, chose que nos Anglais ont pris l'habitude d'exécuter depuis quelques albums. Ca nous rappelle The Talisman de The Final "beurk" Frontier mais aussi très brièvement Losfer Words et là, c'est bougrement beaucoup plus intéressant. Le tempo y est dans un premier temps presque pachydermique sur lequel vient se greffer le beau brin de voix de Dickinson. J'ai cru également ré-entendre un zeste de Rime Of The Ancient Mariner. Ce qui est drôle, c'est que l'écoute de cet album, à ce moment précis, me rappelle l'instant précis où j'ai découvert Powerslave, me plaisant à décortiquer les moindres atmosphères de ce nouvel opus.

Death Or Glory est un morceau qui démarre pourtant bien et ce, grâce à cette ligne mélodique qui accroche bien l'oreille mais dès le refrain, le groupe s'égare, enfin je ne sais pas, s'aventure dans une direction étrange tant et si bien que ce qui accrochait bien son auditeur fait quelque peu chou blanc, créant ainsi une rupture malvenue entre ce couplet qui semblait respecter une certaine gradation dramatique et ce refrain au final assez fade le faisant passer pour quelque chose d'anecdotique.

Après un clin d'oeil évident à Wasted Years, Shadows Of The Valley composé par la paire Gers/Harris, le titre évolue vers quelque chose de magnifique et ce, grâce à une ligne directrice fort bien construite l'habillant de guitares atmosphériques et de percussions séduisantes, portées par la voix enjôleuse de Dickinson. Ceci dit, le tout dernier solo de Gers me paraît un peu saturé.

Tears Of A Clown avec un rythme rappelant très brièvement un Heaven And Hell du Sab (prêtez-y attention...) propose quelque chose de plus syncopé mais foncièrement attrayant à mon humble avis avec un Dickinson qui chante sur une tonalité assez monocorde. Tout ceci s'achève sur un solo de haute volée. "Jouissif" qu'ils disent dans Rock Hard. Eh bien oui, Monsieur Lageat, vous avez tout à fait raison.

Débutant sur une douce ambiance à la Still Life, The Man Of Sorrows est porté par un chant très mélodieux de Bruce, faisant de ce titre quelque chose d'accrocheur et bien structuré. Bref, moi j'aime bien.

Considérée comme une pièce maîtresse, Empire Of The Clouds du haut de ses 18 longues minutes offre de nombreuses facettes du talent de ce groupe ô combien incontournable aujourd'hui. Démarrant sur une tonalité douce presque classique et ce, grâce la présence, ma foi, fort bien bienvenue d'un violoncelle, le groupe relate avec émotion le terrible crash du zeppelin R101 qui se produisit le 5 octobre 1930 à Allonne dans l'Oise. Dickinson opte pour un chant virant sur le ton de la complainte, épaulé par la batterie puissante de McBrain qui ressemble davantage à des coups de boutoir bien plus qu'à autre chose comme si le percussionniste désirait se focaliser sur le choc même de ce crash surtout au moment de l'accélération finale. Entre-temps, il y a cette phase préparatoire où le vocaliste narre les prémisces de la catastrophe construite autour de rythmes complexes et syncopés très "jethro tulliens" parfois (on sait le sieur Harris fan de ce groupe mythique). Les six-cordistes nous offrent alors de belles envolées (normal, "on est dans le dirigeable") qui concluent cet album de fort belle façon alternant également avec les passages de violoncelle mentionnés plus haut.

Alors que dire de cet album si ce n'est qu'il est l'oeuvre ambitieuse d'un groupe arrivé à maturation car malgré ses défauts dus sans doute à la longueur de ses compositions, The Book Of Souls ne m'est apparu à aucun moment ennuyeux comme avait pu l'être pour moi The Final Frontier. J'ai même envie de le re-déguster ce soir pour m'en ré-imprégner comme cela avait été le cas en 1984 pour Powerslave que j'avais trouvé extrêmement riche. Une envie irrépressible de le re-découvrir afin d'en déceler d'autres facettes et d'autres surprises. Si le groupe doit terminer sur cet album, celui constituerait à mon sens, l'excellent épilogue d'une carrière exemplaire. Mais bon, il y en aura d'autres car le combo a encore des choses à dire.

Voici les covers détournées qui circulent :















Merci à Whyl du Forum Hard Rock 80.

Belle chronique...

Le chanteur revient sur son cancer et avance que c'est le sexe oral qui aurait provoqué la maladie.


Le Papillomavirus humain (ou VPH): voilà ce qui aurait provoqué l'apparition de tumeurs sur la langue et la gorge de Bruce Dickinson.

Tout en précisant que son cancer n'était pas lié à la cigarette, le chanteur avance que c'est la pratique du cunnilingus qui aurait provoqué la maladie: "C'est un virus, le VPH. Je suis même prêt à parier qu'à chaque fois que vous entendez parler de quelqu'un qui a un cancer des amygdales, un cancer de la gorge, un cancer des poumons, s'il n'est pas un gros fumeur, c'est presque inévitablement le VPH".

Le chanteur avance qu'il y a une augmentation de 500% de ce type de cancer chez les hommes de plus de 40 ans et que "c'est le même virus qui est à l'origine du cancer du col de l'utérus", car le diagnostic est identique.

En 2013, Michael Douglas avait déjà évoqué le problème avec son cancer de la langue.

"Tout le monde s'était un peu moqué de lui à l'époque mais c'est du sérieux! Il y a des centaines de milliers de gens en danger avec ça. Les mecs vous devriez savoir que si vous avez une boule et que vous avez plus de 40 ans, ne pensez pas que les antibiotiques vont régler le problème. Allez voir un médecin et faites des examens", a prévenu Dickinson.

Eddie Van Halen a quant à lui avancé une autre hypothèse concernant son cancer de la langue en estimant que les onglets de guitare auraient pu causer sa maladie

Merci pour ces précisions, Ted.

Suite à la sortie de The Book Of Souls, Classic Rock sort 17 couvertures correspondant aux 17 albums du groupe :

En voyant le nombre de pochettes sur les pirates de Maiden ou EDDIE y est représenté......y a jamais eu de procès?

A priori, non.

faut dire que certaines sont très bien faites..

Ted a écrit:

Belle chronique...

Le chanteur revient sur son cancer et avance que c'est le sexe oral qui aurait provoqué la maladie.


Le Papillomavirus humain (ou VPH): voilà ce qui aurait provoqué l'apparition de tumeurs sur la langue et la gorge de Bruce Dickinson.

Tout en précisant que son cancer n'était pas lié à la cigarette, le chanteur avance que c'est la pratique du cunnilingus qui aurait provoqué la maladie: "C'est un virus, le VPH. Je suis même prêt à parier qu'à chaque fois que vous entendez parler de quelqu'un qui a un cancer des amygdales, un cancer de la gorge, un cancer des poumons, s'il n'est pas un gros fumeur, c'est presque inévitablement le VPH".

Le chanteur avance qu'il y a une augmentation de 500% de ce type de cancer chez les hommes de plus de 40 ans et que "c'est le même virus qui est à l'origine du cancer du col de l'utérus", car le diagnostic est identique.

En 2013, Michael Douglas avait déjà évoqué le problème avec son cancer de la langue.

"Tout le monde s'était un peu moqué de lui à l'époque mais c'est du sérieux! Il y a des centaines de milliers de gens en danger avec ça. Les mecs vous devriez savoir que si vous avez une boule et que vous avez plus de 40 ans, ne pensez pas que les antibiotiques vont régler le problème. Allez voir un médecin et faites des examens", a prévenu Dickinson.

Eddie Van Halen a quant à lui avancé une autre hypothèse concernant son cancer de la langue en estimant que les onglets de guitare auraient pu causer sa maladie

en fait le cancer de la langue est surtout du en 1er à l'alcool
les autres raisons arrivent en suite.

Alcool en étant pilote d' avion?...

Vachement cool, cette tof !!!!!!!!

Ted a écrit:

Alcool en étant pilote d' avion?...

je ne dis pas que c'est le cas pour bruce
ou alors uniquement quand il ne vole pas
mais clairement il n a pas le profil d'un alcoolique.
cela arriverait à GILLAN cela serait différent .
allez

Phil a écrit:

Vachement cool, cette tof !!!!!!!!

http://www.ironmaidenbrasil.com.br/2008/02/bruce-dickinson-entrevista-blaze-bayley.html
j'ai pas traduit

mon écoute du moment
http://www.collectorsmusicreviews.com/dvd/iron-maiden-monsters-of-rock-1988-25th-anniversary-edition-zodiac-033034/
Iron Maiden – Monsters Of Rock 1988 25th Anniversary Edition (Zodiac 033/034)

Iron Maiden’s seventh studio record was the pinnacle of their worldwide success and has gone on to mythical status, and with good reason. Seventh Son Of A Seventh Son was a true band project and one that would find the English metal superstars taking their finely honed metal influences and fusing them with their early musical roots of Progressive music, the result was perhaps the groups most cohesive release to date.

So massive was the record that after many invitations Iron Maiden would finally accept and, deservedly so, headline the prestigious Monsters Of Rock festival at Castle Donnington. For this incredible new release the folks at Zodiac have given us something to mark the 25th Anniversary of this milestone in the band’s career, one that should have been a day of triumph but do to unforeseen accident would be one of tragedy. But for now, let’s step back some twenty five years ago, Somewhere back in time…

Warm Up Gig – Queens Mary College, London, UK – August 17, 1988

Secret gig performing as “Charlotte & The Harlots”

Disc 1 (41:39) Moonchild, The Evil That Men Do, The Prisoner, Wrathchild, Infinite Dreams, The Trooper, Can I Play With Madness, Heaven Can Wait

Disc 2 (67:29) MC, Wasted Years, The Clairvoyant, Seventh Son Of A Seventh Son, The Number of The Beast, Hallowed Be Thy Name, Iron Maiden, Run To The Hills, 22 Acacia Avenue, 2 Minutes To Midnight, Running Free, Sanctuary

The tour dubbed The Seventh Tour Of A Seventh Tour consisted of 98 dates and would be made up of three legs beginning with an American Tour, followed by a European trek and finally the UK leg would close the tour in grand style with the last date being held at the beloved London Hammersmith Odeon. There were a couple exceptions to the tour, after the American leg the band would play two dates, the second was the prestigious Castle Donnington, the first was a “warm up” show at London’s Queen Mary’s College. The set list would be expanded from the American jaunt and for the warm up gig the band would use the moniker Charlotte and the Harlots, the name would fool no one and the gig was quickly sold out.

There is one audience source for the gig, it has not seen a bootleg release save the three songs found as bonus tracks on Godfather’s London Blaze (Godfatherecords G.R.738/739). The recording is very good near excellent with a superb instrument and vocal mix with little crowd interference, it has a nice in your face feel to it and sounds good at loud volumes. The band is obviously excited to play back in their home country and the gig is special for singer Bruce Dickinson as he is an alumni of the prestigious college. The recording picks up with the “Seven Deadly Sins” intro played over the PA system just prior to the band hitting the stage. Once they do take the stage it sounds almost as if they will over power the recording equipment (and listener) but thankfully it just adds to the concert experience. The opening double salvo of “Moonchild” and “Evil That Men Do” is quite well received, after all the Seventh Son record debuted at number 1 in the UK charts.

“The Prisoner” keeps things going but for me it is the blistering take on the classic “Wrathchild” that really heats things up. Musical perfection it is a dynamic and powerful rendition that harkens back to the Maiden Japan version. Bruce does his introductory speech talking about their gear being stuck in customs for a week, the last gig on the American tour was on August 10th so their nerves must have been frayed by this point. A powerful “Infinite Dreams” follows, having not seen the tour I was excited when the band recently revived the theme from their latest tour and was excited at the possibilities of finally hearing it live, sadly the song did not make the set list. It has it all, powerful vocal performance, a ton of musical twists and turns with a huge progressive feel but in a compact five and half minutes.

The band waste little time, there is more pummeling of the audience to be done and they quickly start “The Trooper”, there is a disturbance close to the taper at the beginning, someone is trying to push through and can be heard saying “c’mon…let go around them”. It is minor and adds the live feeling, the audience do participate with some “Ooooohhhhs” as expected. Bruce complains about the monitor system but tells them that the Donnington system is incredible, he also intros “Can I Play With Madness”, to a nice round of applause. The song would be the highest charting single from the record and be somewhat light and airy for a Maiden single, the chorus is an instant crowd favorite. A fast tempo “Heaven Can Wait” brings the first disc to a close. The band play it as if their lives depend on it, Bruce sounds as if he is almost struggling to keep up. Fast paced music makes for frantic playing and both Adrian Smith and Dave Murray rise to the occasion and deliver blistering solos, all the while Steve Harris plucks his bass strings to perfection.

The second disc begins with a Bruce speech about the American tour and chants of “Maiden…Maiden” and goes into a rap about the issues with death and blaming music leading into “Wasted Years”, the song seems to liven up the audience and they clap along with the intro to great effect and the song is well received. The brilliant “Clairvoyant” follows, the momentum is certainly building. Dave’s solo is spot on, his melodic leads flow from his fingertips and his interplay with Adrian is what makes this song so good. Bruce acknowledges the attendance of a few record company executives that gains a round of boo’s from the audience as well as one punter exclaiming “F*** the bastard”, its all in good fun though and leads into the epic title track “Seven Son Of A Seventh Son”. The keyboards come through clean in the mix, important as they really add to the ambiance of the song. Of course the keyboards are played by one Michael Kenny and would be positioned off stage, keeping with the no keyboards on a metal stage policy. The audience is restless during the quiet interlude and are loud but it does not ruin the segment, Bruce’s spoken word is quite strong and well punctuated. The loud ones quiet down for the prelude before the violent section, Dave and Adrian are vicious in their playing and one can almost picture the battle between good and evil, light and darkness, and the understood versus the misunderstood.

Things heat up as the opening of “The Number Of The Beast” goes over the PA, it is all down hill from here as the band wring out the audiences last energy with a superb “Hallowed Be Thy Name” (featuring a great laugh from Bruce after the “I’m Waiting in my cold cell” line) and finally the set ending “Iron Maiden”. For the encores Bruce talks about the power of positive thought and asks about Donnington and gets a huge response. Some punter is asking about Eddie and Bruce tells him he is waiting in the wings. The band aim to please for the encores beginning with “Run To The Hills”, their enthusiasm is unmatched up to this point, they also do a fine job of backing vocals. The number 2 is prevalent for the next two songs, the band dust off “22 Acacia Avenue” for part of the tour, not heard in something like four years. “2 Minutes to Midnight” is the other, played hot on its heels is certainly a crowd favorite although both songs would be better off in the main set, in my humble opinion. “Running Free” is a major crowd favorite, the crowd knows what is coming and proceed to get on with it, clapping and singing the chorus. During the middle section Bruce begins the audience participation by acknowledging his history at the school, the crowd respond and represent well when they get the chance to scream “I’m Running Free..YEAH”. “Sanctuary” is the perennial closer it seems, one does not have to wonder why as it really delivers everytime.

Donnington “Monsters Of Rock Festival” Castle Donnington, UK – August 20, 1988

Disc 1 (43:38) Moonchild, The Evil That Men Do, The Prisoner, Wrathchild, Infinite Dreams, The Trooper, Can I Play With Madness, Heaven Can Wait

Disc 2 (72:02) MC, Wasted Years, The Clairvoyant, Seventh Son Of A Seventh Son, The Number of The Beast, Hallowed Be Thy Name, Iron Maiden, Member Introductions, Run To The Hills, 22 Acacia Avenue, 2 Minutes To Midnight, Running Free, Sanctuary

DVD (122 min) Moonchild, The Evil That Men Do, The Prisoner, Wrathchild, Infinite Dreams, The Trooper, Can I Play With Madness, Heaven Can Wait, MC, Wasted Years, The Clairvoyant, Seventh Son Of A Seventh Son, The Number of The Beast, Hallowed Be Thy Name, Iron Maiden, Member Introductions, Run To The Hills, 22 Acacia Avenue, 2 Minutes To Midnight, Running Free, Sanctuary

This gig is somewhat like the culmination of over 10 years of work and vision of Steve Harris. He took his band from London’s East End to the stages of the world and on this evening in August, the bands biggest single concert in the UK, playing to not only the largest crowd they had played to but the largest audience ever in the history of the Donnington Festival. Maiden headlined the event, one boasting a bill of some of the biggest names in rock like Megadeth, Guns ‘n Roses, KISS and David Lee Roth, the day was plagued by sporadic rainfall and sadly during Guns ‘n Roses set two fans (RIP Alan Dick & Landon Siggers) lost their footing and were trampled by the crowd. The two fans received emergency medical attention to no avail, Maiden’s manager did not tell the band of the tragedy till after the gig. Such was the fallout that the festival was canceled the following year and when the Donnington Fest resumed in subsequent years they would cap the attendance at just over 70,000. The concert was a major event and was well publicized by various music magazines, most notable Kerrang! who seemed to have the band on almost every cover. Part of the band’s performance was broadcast on the BBC radio and has been officially released as part of the Eddies Archive box set and the live versions of “The Clairvoyant”, “The Prisoner”, and “Heaven Can Wait” were released as a single, the broadcast has been available on silver bootleg as Home Sweet Home (Meltdown ML 91604).

The source used for this release is a very good audience recording, made by the same taper as the QueensMaryCollege gig. The sound quality is very good, it does suffer from a swirling effect that is customary in outside recordings. It is well balanced and there is a little crowd interference directly by the taper but not too distracting and a small amount of hiss is present most noticeable during the quiet parts, the vocals and all instruments are well represented in the mix and after one gets used to the slight sound fluctuations it is easily enjoyed. Iron Maiden are known as consummate professionals onstage, this gig they rise to the occasion and delivery an excellent performance. The recording starts with Bruce saying something to the effect of the many major acts that have graced the stage, this is immediately followed by the “Seven Deadly Sins” intro and the band take the stage with “Moonchild”. It is only the first song and Bruce is putting in a superb vocal performance, he punctuates the lyrics to perfection.

Bruce greets the crowd and the band go into “The Evil That Men Do”, the sound of the bass and drums make for a rollicking version that hits you in the gut. The song is like a cross between “Run To The Hills” and “The Trooper”, Bruce demands the audience sing the “On and On” part of the chorus and tells the audience “Lord have mercy on your soul Donnington”, a statement that would take a particularly ominous tone considering the events earlier in the day. The Patrick McGoohan intro for “The Prisoner” is met with quiet indifference, the crowd does succumb to the song and can be heard helping with the chorus. A brutal “Wrathchild” follows, just like the version from a few days earlier at Queens Mary, really grabs you by the balls. Bruce gives a cryptic message to the large crowd. He asks them to move back as he can see the crammed audience down front. He then tells the crowd they will be back for a tour before Christmas, most cheers but someone close to the taper say it’s “obvious”. He enlists the audience to clap along as they begin “Infinite Dreams”, they do as their told as the music surrounds them. The slight swirling of the recording gives almost a dreamlike quality to the song, a superb rendition as Bruce spews the “Even though it’s reached new heights” section and Nicko’s tight drumming played in marshal fashion is spot on.

“The Trooper” elicits an effect that sounds as if one is being chased by an angry horde; such is the rhythm sections powerful sound. When doing my review for this I actually turned on the DVD and turned on the mute, so interesting to see the band perform such a high energy show. “Heaven Can Wait” is brilliant, again the tempo is very fast but just Bruce’s vocal rendition is so good. Certainly one of his greatest strengths is his ability to project to large audiences, they even bring out the road crew to help with the middle chant section. Bruce talks of the charting of “The Evil That Men Do” single as a prelude to “Wasted Years”, strange I know. The Adrian Smith penned song is a Maiden classic, if a bit commercial sounding (as is “Can I Play With Madness”) the live versions come to life and looking back 25 years Maiden has wasted very little. Adrian rips a perfect solo, perfect for a guy with a serious mullet hair cut and whose songwriting ability cannot be denied.

So powerful was the band’s performance that they released a single from the event, “The Clairvoyant” featured some of the most ethereal themes D Riggs ever produced. The live version gives the fan an idea of the musical potency of the group in concert and would peak at number 6 in the UK charts. The song is an intricate part of the Seventh Son story, but also fits in perfectly in any Maiden set list, the song garners a huge ovation. Bruce takes a minute to thank all those who have helped and supported the band since their inception; he also talks of the musical diversity of the album before introducing the title track, “Seventh Son Of A Seventh Son”. The keyboards are pretty much buried in the audience recording; Dave Murray’s melodic leads are crystal clear and sustain the incurrent of melody that works through the piece. The Sabbath riffing prior to the spoken word section is really heavy and in direct contrast to the ambience of the latter, one should refer to the video as the dry ice covered stage bathed in blue light is simply stunning and Bruce’s silhouette is quite striking.

“The Number Of The Beast” rises from its ashes, Bruce’s wailing scream builds the tension and he has officially raised the bar to the next level, one that the band can easily attain. Dave starts off by playing a soaring solo and then Adrian lets rip a flurry of notes that wash away Dave’s, who by this point is making the rounds on Bruce’s shoulders. The stage lights dim as the opening strains of “Hallowed Be Thy Name” rise and Bruce is atop the amplifiers telling his sorrow filled story. This is Maiden at their best, the vocals are done and the band proceed to just lay it down, extremely tight the guitarists take their turns and collectively proceed through the musical twists and turns that make this song so great. A punter near the taper knows the drill and when the song finishes he says “the Iron Maiden” and is immediately followed by Bruce saying the same. The band’s signature song gets the blood pumping and the audience are completely lost in the music and sing the chorus to great effect, they go bonkers as Eddie makes his last appearance high above the ice ridden stage and the stage erupts with flames as the song ends and even in the crude amateur audience footage looks incredible.

The old school chants of “Maiden (clap 3 times) Maiden” start, remember those early live at the Marque club b-sides? The band takes a much deserved breather to prepare for the encores. Bruce is moved by emotion but recovers to introduce the band and givers them big props for being incredible musicians, he even introduces “The Count” on keyboards and quips he will probably want a pay raise. “Run To The Hills” opens the encore section in strong fashion, it is followed by “22 Acacia Avenue” and instantly the massive crowd responds in spades as they help Bruce out with the words. Such is the bands ability to make a massive gig seem like you’re in a small club, the feeling is like one among old friends. Most certainly my favorite Adrian Smith penned song, “22” delivers in a most aggressive fashion, Bruce spits out the lyrics with venom as it should be given the nature of the song. It’s an Adrian double shot as they again plow into “2 Minutes To Midnight” and the band are well into their second breath, Bruce is relentless as he demands clapping and cheering. Heavy and aggressive the song is the last of the ones that simply grind the listener to a pulp, the remaining duo of songs are more like a celebration beginning with the classic “Running Free”. A feel good version of the song for sure, its simplicity is its charm and is a perfect vehicle for audience participation.

Bruce gets the audience clapping and gets photographer Ross Halfin to snap a few pictures to commemorate the proceedings, he quickly gets back to the audience who respond in spades. The last few “Running Free’s” are beyond epic as the 100,000 strong scream in unison, it’s not over yet, the band muster the energy for a superb version of “Sanctuary”. Dave rips into the fast paced opening riff and the audience erupts, this is their last chance to go crazy and they take advantage. Band and audience work as one and delivery a rowdy and fun version of the Maiden classic to end the incredible event. Bruce thanks the audience for the past years as they take their bows and Bruce vows “We are not splitting up”, prophetic words as this would be Adrian Smith’s last tour with the band for over 10 years. Interestingly both the audio and video keep recording as the audience is treated to a fireworks display, a fitting end to this momentous event.

The DVD is quite a nice addition to the set, it is audience shot and focuses on the large viewing screens, the picture is not really sharp but adequate to watch and enjoy. The person taping the show was on the far right as evident by the angles when he pans the audience from time to time, this also helps you gauge the enormousness of the event. The audio is soundboard quality and is much different than the audience discs and is very good also, it was taped in a different area and thus gives a much different perspective of the day’s proceedings.

The menu is simple but effective single screen with the ability to choose the individual songs or the play all function. I watch this type of video on a small screen TV as it would not look good on a 50″ HD television. From memory I saw this version on a well know tracker but it was quickly removed due the audio portion so sadly I did not get a copy. Thankfully we have a silver pressed DVD! The packaging is nice, full color graphics and pictures of the event and pictures of both events ticket stubs to boot. This is all housed in a fatboy jewel case. The bottom line is that this release kicks ass in every way, a complete and comprehensive look back at one of the highlights in Iron Maiden’s career . This release exceeds my expectations for what I want from a definitive version of an epic show, the idea to put the warm up gig and audio and video of the actual event was something that has been done in the past, most notable by Master Stroke on their Queen releases and it works to great effect. Well done and highly recommended.

Dans le cadre du Club d'écoute musicale du 3 octobre prochain à la Bibliothèque-Médiathèque de Gagny, j'ai choisi de présenter The Book Of Souls.

bien raison, j'adore cet album...et les fameux oh oh me dérangent pas..

Je pensais que Maiden était un groupe plus ou moins fini et voici que j'adore "The Book of Soul", le meilleur pour moi depuis ... "Seventh Son of a Seventh Son" !!!

oui,au fil du temps je penses que beaucoup vont changer d'avis et vont aimer cet album, à lire les avis a gauche,a droite, j'avais des doutes sur les morceaux longs, mais cela passe, j'imagine cependant quand concert ils vont raccourcir certains passages...vont quand même pas faire du DEEP PURPLE seventies..

n°1 en Croatie pour la 4ème semaine d'affilée
n°1 en Hongrie en 4ème semaine (3 semaine n°1) .. et disque d'Or !
n°6 en Finlande en 4ème semaine
n°8 en Norvège en 4ème semaine
n°16 en Australie en 4ème semaine

Merci à Ead666 d'IMF !!!!!!

Dans le cadre de leur tournée tant attendue - The Book of Souls World Tour – Bruce Dickinson dirigera vers Paris le « Ed Force One », son énorme Boeing 747–400 destiné au transport sur plus de 88 000 kms et 35 pays, du reste du groupe, de leur équipe de production et de tout le matériel pour leurs concerts.
C’est le 10 juin 2016 au Download Festival à Paris, que le groupe proposera son unique date en France...

Alors que le groupe s'apprête à entamer une tournée mondiale après la sortie de son album "The Book of Souls", Bruce Dickinson évoque la rédaction de son autobiographie, précisant que cette tournée mondiale sera le cadre idéal pour l'écriture, et que son histoire s'en trouvera certainement enrichie.

Personnage atypique empreint d'un humour "so-british" remplit d'auto-dérision, récemment guérit d'un cancer, cumulant le statut de rockstar, d'homme d'affaire, de pilote de ligne...on peut imaginer que les sujets ne manqueront pas au chanteur d'Iron Maiden pour boucler son livre avant sa sortie, prévue à l'automne 2017.

SOURCE C21