Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment ?

Depuis All Breaks Loose, il y a du changement au niveau du line up puisque notre ami Marco Mendoza a pris la poudre d'escampette pour d'autres aventures. Cet album, je le kiffe grave comme le premier. En effet, il contient son lot de pépites estampillées "Thin Lizzy". Eh oui, ça va lorgner tantôt vers des refrains très accrocheurs comme sur The Killer Instinct et Finest Hour tantôt vers des tempos plus syncopés comme Soldierstown qui fait irrémédiablement penser à Kingdom Of The Lost issu du premier opus. Une sorte de cavalcade orchestrée par un groupe qui, au "Phil" du temps, prend davantage d'envergure et ce, grâce à un Ricky Warwick qui chante encore mieux en calant beaucoup mieux sa voix sur des morceaux qui ne sont pas toujours simples au premier abord. Il y a un côté Dancing In The Moonlight dans Charlie I Gotta Go, un morceau léger qui démarre sur un riff lancinant. Blindsided, superbe morceau acoustique teinté de temps à autre de riffs efficaces, calme un tant soit peu peu les esprits et nous montre à quel point aussi, le groupe souhaite s'éloigner du carcan Lizzy en proposant des titres beaucoup plus dépouillés. Guitares aériennes, voix enjôleuse et mid-tempo procurent à ce morceau une dimension envoûtante et captivante. Un des morceaux-clefs de cet album. Le riff conducteur de Through The Motions, très proche de Hoodoo Voodoo nous propose un débit vocal incroyablement important un peu comme le faisait un Lynott sur notamment The Boys Are Back In Town. J'aime beaucoup le bridge de Through The Motions qui débouche sur un solo très robertsonien délivré par un Gorham en pleine forme.  

On repart sur l'affriolant et groovy Sex, Guns & Gasoline qui nous démontre à quel point Warwick a progressé en termes de chant et puis l'ami Gorham vient nous asséner le solo final en pleine face. Démarrage à la Massacre pour Turn In Your Arms qui d'un seul coup dévie vers un rythme saccadé. On sent dans ce morceau la confrontation entre ce qui s'est fait dans le passé et ce vers quoi tend le groupe : une musique plus carrée (merci Monsieur De Grasso) orchestrée de main de maître par les sieurs Johnson et Gorham. You Little Liar long de plus de 7 minutes vient conclure de superbe façon cet opus et ce, grâce à une étonnante performante vocale de Warwick sur le refrain accrocheur à souhait.

Les versions acoustiques figurant sur le CD bonus de Blindsided, The Killer Instinct, Finest Hour et Charlie I Gotta Go n'apportent pas grand chose. Cela reste du bonus très acceptable.


Pour faire court, The Killer Instinct constitue par conséquent un excellent follow up au magistral premier opus All Hell Breaks Loose et je recommande vivement à ceux et celles qui l'avaient apprécié de faire l'acquisition de ce 2ème effort.

Excellente audience

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Trouvé en brocante (ça se voit, la pochette a bien vécu) il y a quelques années, voici ce triple live d'anthologie d'ELP couvrant la tournée mondiale de 73-74 enregistré à l'Anaheim Convention Center. Etonnamment certifié disque d'or aux US compte tenu de la musique complexe entendue ici, cet album propose des versions relativement identiques de Brain Surgery dont c'est ici la promotion mais aussi Tarkus avec des solos de claviers beaucoup plus étirés, solos matinés d'improvisation et de talent comme seul Keith Emerson savait le faire. Le petit clin d'oeil à Epitaph de King Crimson est ici fort appréciable, Greg Lake a dû insister auprès des deux autres pour l'interpréter brièvement. Seuls deux titres de l'album Trilogy sont de la partie à savoir The Sheriff and Hoedown sachant que manifestement le groupe a toujours prétendu que cet opus était difficile à restituer en live. Ceux qui n'aiment pas le rock progressif, il est sûr qu'il vaut mieux qu'ils passent leur chemin. "Les autres, appréciez sans modération !!!"

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Le Graal lizzien.

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Son exceptionnel

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Vraiment un superbe album !!!!!!!!!!!!

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OZZY OSBOURNE : US Festival '83

On se souvient tous de l'US Festival, surtout celui de 83 car celui-ci accueillit le 29 mai les ténors du hard rock de l'époque que furent, à l'occasion du Heavy Metal Day, Quiet Riot, Mötley Crüe, Ozzy Osbourne, Judas Priest, Triumph, Scorpions et Van Halen en tête d'affiche avec un DLR fortement aviné. Là, c'est la superbe prestation d'Ozzy que je réécoute. Jake E.Lee y est déchaîné, Ozzy comme à son habitude passe son temps entre effectuer ses fameux petits sautillements et haranguer l'énormissime foule qu'il arrose abondamment avec des seaux d'eau que lui fournissent les roadies. Aldridge qui sera remplacé par Carmine Appice quelques mois plus tard, ne fait pas dans la dentelle tandis que l'impassible et infatigable Bob Daisley aligne les lignes de basse avec une justesse de métronome. Aucun commentaire sur la setlist. Elle est fabuleuse du début à la fin. Point barre. A écouter ou à réécouter de toute urgence.

Phil Mogg 1er album solo



deux albums sortis aujourd'hui!

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GHOST : Rite Here Rite Now
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Hitchin, Regal Theatre, 26/1/83
1er concert du Farewell Tour avec John Sykes. La pochette de ce boot n'a rien à voir avec cette tournée. Son digne d'un officiel.

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THIN LIZZY : Live At Hammersmith Odeon, 27/11/81