METALLICA : S&M2 (2020)
Avertissement : vu le bashing actuel récurrent à l'égard du groupe, j'ai quand même hésité à publier cette petite review. Bon, advienne que pourra, on verra que cela donnera. En même temps, j'aime bien ce deuxième live symphonique et j'avais envie de l'écrire.
La 1ère tentative avait été déjà une réussite. La 2ème l'est tout autant à mon humble avis. Intégrer un orchestre classique dans la musique de Metallica aurait pu s'avérer périlleux en 1999 pour le 1er S&M. En effet, auparavant, certains groupes s'y étaient confrontés et s'étaient cassés les dents. Une antithèse comme celle-ci, il fallait bien la négocier et de nouveau, l'exercice proposé en live, démontre, et cela, on aurait pu en douter, que les deux styles se complètent admirablement bien.
Pour ce qui concerne la setlist, celle-ci diffère quelque peu puisqu'un nouvel album intitulé Hardwired...To Self Destruct se devait d'être défendu sur scène. C'est ainsi que nous entendons les premières versions live de confusion, Moth Into Flame et Halo On Fire. Efficaces, percutantes et étoffées puisque épaulées plus que de raison par l'Orchestre Symphonique de San Francisco, tels sont les qualificatifs que l'on peut accorder à ces interprétations.
Il convient de préciser que cet orchestre ô combien talentueux à qui Metallica a décidé de laisser un peu plus de place, s'acquitte ici d'un hommage appuyé à l'oeuvre de Serge Prokofiev et Alexander Mosolov. C'est sympa mais un peu.............................long. Juste après ça, Hetfield s'engage dans une version émouvante de The Unforgiven III extrait de Death Magnetic. Très beau moment.
Après un All Within My Hands du très discutable St Anger, le groupe fixe son attention sur l'interprétation de titres plus fédérateurs comme Wherever I May Roam, One, Master Of Puppets, le très attendu Nothing Else Matters et bien évidemment Enter Sandman en guise de conclusion. Le tout nouveau Chase Center chavire de bonheur à l'écoute de ce morceau puisque la plupart des gens venus les voir, ont connu le groupe avec le Black Album (moi, c'était plutôt Kill 'em All).
Même démarche mais approche différente par rapport au premier S&M avec un rôle plus important octroyé à l'orchestre sans pour autant faire dans la grandiloquence. C'est bien fait et tant que le groupe s'est fait plaisir et m'a fait plaisir, c'est bien là, l'essentiel.
LP