LYNYRD SKYNYRD

LYNYRD SKYNYRD : One More From The Road

Mon premier Lynyrd, ce fut celui-ci, ce double live qui, à l'époque, était, paraît-il, difficile à se procurer du moins dans la plupart des FNAC sauf celle de Montparnasse où il était jalousement gardé par ses deux vendeurs qui faisaient toujours la gueule quand on les voyait et v'là ti pas selon ma veine légendaire que je trouve bien caché entre deux Led Zeppelin, "le Précieux" en ce 6 octobre 1981 (,j'apprenais d'ailleurs à mon retour que Sadate s'était fait buter au Caire). Quand je l'ai sorti du bac, l'un des deux vendeurs m'a..............fusillé du regard à tel point que je faillis en perdre ma Sadat...., savate dans le magasin. Oui, j'aimais bien les savates à l'époque. C'était pratique et léger à porter même en octobre lol....Il m'interpella tout de go, me... crash(ant) presque dessus : "Prenez-en soiiiiiin parce que j' voulais l'acheter, ce foutu disque !!!!!........"Bah tant pis, mon c...." Décontenancé par la violence du propos, je lui tournai immédiatement les talons, ne pensant qu'à une seule chose : retourner le plus vite au Plessis Bouchard dans le 95 pour écouter cette perle (sur mon électrophone "de qualité" Radiola), album live dont beaucoup vantaient la qualité intrinsèque sauf une revue (Rock & Folk ou Best, je ne sais plus laquelle) qui prétendait qu'ils auraient dû immortaliser le concert du festival de Knebworth enregistré quelques semaines avant ce double live. De toute évidence, ils avaient à la fois tort et raison. Tort car ce live contient de grands moments comme Searching un de mes titres préférés du gang de Jacksonville), Travelin' Man, T For Texas, Call me The Freeze et l'inévitable Free Bird. Raison car la prestation de Knebworth fut en tout point parfaite laissant le public anglais dans un état d'hébétement chronique. Pour faire court, tout le monde fut sur le c..après ce concert.

Enregistré au mythique Fox Theatre d'Atlanta sur 3 jours (7, 8 et 9 juillet 1976), le groupe se livra à une véritable épreuve de force en proposant une setlist imparable passant sans faiblir un seul instant des percutants Workin' For MCA, Saturday Night Special, Call Me The Breeze (de JJ Cale) et Sweet Home Alabama aux émouvants Tuesday's Gone et Free Bird. Les guitaristes (ils sont trois, Gary Rossington, Allen Collins et Steve Gaines qui a intégré le groupe tout récemment) se livrent à des duels sans merci notamment sur Freebird qui reste(ra) leur morceau de bravoure tandis que Billy Powell, malgré une bonhomie apparente, s'engage dans des soli de piano très impressionnants en termes de virtuosité et puis il y a notre Ronnie Van Zant qui occupe bien la place s'acquittant d'une performance vocale sans failles notamment sur Tuesday's Gone et Free Bird particulièrement vibrants.

Et dire qu'un an plus tard, Ronnie, accompagné de Steve et Cassie Gaines périra dans un crash aérien dans les marais sombres de Gillsburg dans le Mississippi. Alors bien sûr, il y eut d'autres live qui paraîtront bien plus tard pour une formation (ressuscitée par le jeune frère Johnny Van Zant) qui reverra le jour dix ans après la tragédie mais c'est celui-ci (même s'il craque aujourd'hui) qui, pour moi, occupera toujours la première place dans la discographie de Lynyrd Skynyrd.

LYNYRD SKYNYRD : Live At Knebworth '76

On serait bien hypocrites d'affirmer que ce live, on ne l'attendait pas, n'est-ce pas ? En tout cas, c'était une sortie que j'espérais depuis des années dans son intégralité et non pas sous la forme d'un patchwork de trois concerts différents comme proposés en 1996 sur le live Freebird-The Movie même si à sa décharge, il présentait une bonne partie de ce concert emblématique. Il manquait tout de même L'ESSENTIEL, cette version apocalyptique de Free Bird issue de Knebworth. En effet, celle qui était présente sur ce live, provenait d'un excellent concert enregistré au Coliseum d'Oakland un an plus tard. Mais bon, Oakland n'entrait pas au panthéon des meilleurs concerts du groupe.
Aujourd'hui, l'erreur est réparée.

Alors oui, dans cette optique, on l'attendait plus que tout, cette édition (qui ne venait jamais) de ce ce fameux concert du 21 juin 1976 enregistré en support act des Rolling Stones dans les conditions que l'on sait à savoir pour le groupe, jouer en plein jour dans un décor minimaliste et surtout ne pas s'aventurer sur l'avant-scène en forme de langue sous peine de réprimandes de la part des Pierres Roulantes.

Le show débute avec le rugueux Workin' For MCA (j'aime le son de cette époque) sous les cris stridents et fatigants à la longue émanant par de fans quelque peu hystériques, cris que l'on percevait déjà sur le bootleg intitulé Minos Was There. Il s'agit cependant d'une minorité, le reste de l'assistance (estimée entre 150000 et 200000 personnes) observant avec circonspection un groupe qui va monter tranquillement en puissance. On le sait, surtout quand il s'agit d'une formation outre-Atlantique, les Anglais sont polis voire prudents surtout que ceux-là étaient venus uniquement pour les Stones.

Ronnie Van Zant, lui aussi, observe le public, sans un sourire voire un regard. Le combat est donc engagé. A croire même qu'il a l'air de s'emm..... pendant ce show pourtant très important. Faisant tournoyer de temps à autre son micro, accompagnant ses six-cordistes lorsque ceux-ci effectuent de magnifiques solos, Ronnie sait que pour venir à bout de ces orgueilleux Britanniques, il va falloir frapper très fort et ce, d'entrée de jeu.

Comme sur le double live One More From The Road qui sera enregistré quelques semaines plus tard au Fox Theatre d'Atlanta, c'est un pétillant I Ain't The One qui nous est proposé sans temps mort. "Frapper très fort" (au figuré bien évidemment :mrgreen:) puisque cela s'avère être le cri de ralliement du groupe, s'amorce avec un Saturday Night Special particulièrement enlevé et donc percutant, mettant en exergue le jeu particulièrement efficace du "bûcheron de service". J'ai nommé Artimus Pyle. Searching, un de mes morceaux préférés du groupe ralentit quelque peu le tempo mais ce n'est que de courte durée car Whiskey Rock-A-Roller remet illico presto le groupe sur les rails du "on va en découdre, les p'tits gars". La version proposée et ce, malgré le son un peu brut de ce live, est de toute beauté. Travelin Man, régulièrement diffusé lors des shows du groupe actuel, se veut être également d'excellente facture, un titre qui, de fort belle façon, met en scène les trois choristes, Cassie Gaines (soeur de Steve), Jojo Billingsley et Leslie Hawkins. Les Honkettes qu'elles se font appeler.

On poursuit avec Gimme Three Steps suivi de deux interprétations telluriques de Call Me The Breeze, la reprise de JJ Cale que le groupe s'est totalement approprié et T.For Texas de Jimmie Rodgers surtout le dernier cité qui met en scène les trois guitaristes tels des fantassins en ordre de marche. Epaulés par l'ami Ronnie, qui esquisse ENFIN un sourire presque machiavélique, celui-ci semble leur dire "On va leur défoncer la gu....aux Brits", les trois solistes sortant à ce moment précis l'artillerie lourde via des solos qui rendent le public complètement dingue. Et encore, ce n'est que la phase préliminaire avant le coup de grâce. Sweet Home Alabama (bah oui, c'est un hit....) réjouit tout naturellement les Brits qui s'animent et se trémoussent avec une "élégance très britannique" mais ce qui suit va définitivement les achever.

Free Bird en version tsunami les prend carrément à la gorge à tel point que pendant le morceau, on entrevoit un Ronnie un brin provocateur qui subrepticement, fait mine de "les égorger" alors que Rossington, Collins et Gaines sont en train de livrer bataille comme si leur propre existence en dépendait à coups de solos survitaminés.

Bravant ainsi l'interdiction stonienne, les quatre larrons sont poussés et ce, non sans provocation, sur la "langue" par le goguenard Van Zant ("langue" qui soit dit en passant, ne garantit pas une sécurité des plus sures au moment où Collins tape du pied de façon à la limite de l'épileptique). Presque cinq puisque le bassiste Leon Wilkeson, désireux d'accompagner ses camarades "au charbon", est obligé de se raviser, la faute à un câble beaucoup trop court. La petite histoire fait état du fait que Mick Jagger, voyant la scène, aurait été pris d'un fou rire.

Pendant ce temps, les trois guitaristes n'en finissent pas de vider leurs chargeurs devant un public qui devient lui aussi hystérique. Celui-ci est à point, pour faire court à la merci du groupe qui, grâce à ce flot incandescent de décibels, clôt avec maestria un concert qui sera appelé à devenir légendaire par la suite dans sa propre histoire mais aussi dans celle du festival. En effet, quand on pense à Knebworth, les trois concerts-référence souvent évoqués, sont ceux de Led Zeppelin en 79 (quoique...) et..... Lynyrd Skynyrd. Certains iront même jusqu'à prétendre par la suite que Ten CC (on s'en f***) et les Stones (et ce, malgré un superbe show) après cette prestation cataclysmique, se sont posés, paraît-il, bon nombre de questions juste avant d'entrer en scène.....

Tout à fait compréhensible quand on visionne aujourd'hui le DVD qui, pour l'éternité, n'a eu que pour seul souci d'immortaliser cette incroyable prestation mais aussi d'honorer la mémoire de ce groupe exceptionnel ici à son apogée, surtout quand on connaît l'issue tragique qui décimera un an et quelques mois plus tard une partie de ces artistes immensément talentueux. Un live essentiel, c'est certain qu'il conviendra de ranger aux côtés des plus grands live de l'Histoire du Rock. Après, vous faites ce que vous voulez...

Le guitariste Gary Rossington, le dernier membre fondateur de Lynyrd Skynyrd, est mort dimanche à l’âge de 71 ans, a annoncé le groupe de rock américain.

"Gary est maintenant avec ses frères et sa famille Skynyrd au paradis et il joue bien, comme il le fait toujours", a écrit le groupe sur Facebook. Lynyrd Skynyrd n’a pas précisé la cause du décès. Rossington souffrait de problèmes cardiaques et avait subi en urgence une opération du cœur en 2021, selon un post du groupe à l’époque.

Né en 1951 en Floride, il avait fondé la première itération de Lynyrd Skynyrd en 1964 avec le batteur Bob Burns et le bassiste Larry Junstrom. Son solo de guitare dans "Free Bird", une chanson longue de près de dix minutes, est considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du rock.

Le guitariste a survécu à plusieurs accidents graves dans les années 1970, notamment un accident de voiture en 1976 et le tristement célèbre crash aérien de 1977 dans lequel avaient péri trois membres du groupe. Le groupe s’était séparé après la mort du chanteur Ronnie Van Zant, du guitariste/chanteur Steve Gaines et de la choriste Cassie Gaines dans le crash. Mais il s’était reformé en 1987 avec de nouveaux membres, dont le jeune frère de Van Zant, Johnny, au chant. Rossington était le seul membre d’origine encore présent au sein du groupe, qui a continué à se produire depuis et dont une tournée doit démarrer en juillet.

Lynyrd Skynyrd fait partie des groupes de rock de droite qui étaient montés sur scène en marge de la convention républicaine de 2016, au cours de laquelle Donald Trump avait été désigné candidat à la présidence des États-Unis. Il était surtout connu pour deux chansons cultes : "Sweet Home Alabama" et "Free Bird".

Ted a écrit:

Le guitariste Gary Rossington, le dernier membre fondateur de Lynyrd Skynyrd, est mort dimanche à l’âge de 71 ans, a annoncé le groupe de rock américain.

"Gary est maintenant avec ses frères et sa famille Skynyrd au paradis et il joue bien, comme il le fait toujours", a écrit le groupe sur Facebook. Lynyrd Skynyrd n’a pas précisé la cause du décès. Rossington souffrait de problèmes cardiaques et avait subi en urgence une opération du cœur en 2021, selon un post du groupe à l’époque.

Né en 1951 en Floride, il avait fondé la première itération de Lynyrd Skynyrd en 1964 avec le batteur Bob Burns et le bassiste Larry Junstrom. Son solo de guitare dans "Free Bird", une chanson longue de près de dix minutes, est considéré comme l’un des plus grands de l’histoire du rock.

Le guitariste a survécu à plusieurs accidents graves dans les années 1970, notamment un accident de voiture en 1976 et le tristement célèbre crash aérien de 1977 dans lequel avaient péri trois membres du groupe. Le groupe s’était séparé après la mort du chanteur Ronnie Van Zant, du guitariste/chanteur Steve Gaines et de la choriste Cassie Gaines dans le crash. Mais il s’était reformé en 1987 avec de nouveaux membres, dont le jeune frère de Van Zant, Johnny, au chant. Rossington était le seul membre d’origine encore présent au sein du groupe, qui a continué à se produire depuis et dont une tournée doit démarrer en juillet.

Lynyrd Skynyrd fait partie des groupes de rock de droite qui étaient montés sur scène en marge de la convention républicaine de 2016, au cours de laquelle Donald Trump avait été désigné candidat à la présidence des États-Unis. Il était surtout connu pour deux chansons cultes : "Sweet Home Alabama" et "Free Bird".

son ami TRUMP peut le remplacer au pied levé puisqu'il est libre

Une bonne nouvelle pour les fans de Lynyrd Skynyrd à présent : avec le décès récent de Gary Rossington, dernier membre originel du groupe, on craignait que ce soit la fin de l’aventure mais le groupe continuera à se produire . Il a d’ailleurs été honoré par Slash et Billy Gibbons lors de la cérémonie des CMT Music Awards 2023.

Lynyrd Skynyrd célèbre son 50e anniversaire avec un nouveau coffret intitulé FYFTY, qui sortira le 13 octobre.

Cette collection sera disponible sous la forme d’un coffret de 4 CD et en version numérique, rassemblant des dizaines de titres pour former une chronologie audio de toute la production de Lynyrd Skynyrd.

Le premier disque s’ouvre sur la version originale de Muscle Shoals de "Comin' Home" avant de présenter de manière linéaire certains des enregistrements les plus connus du groupe pour MCA – "Tuesday’s Gone", "Sweet Home Alabama" et "Gimme Back My Bullets", pour n’en citer que quelques-uns.

D’autres classiques sont proposés en version live, notamment une performance inédite de "Free Bird" et de "Gimme Three Steps", enregistrée au Ryman Auditorium de Nashville, Tennessee, le 13 novembre de l’année dernière – le dernier concert de Lynyrd Skynyrd du guitariste Gary Rossington avant son décès en mars de cette année.

"Il nous manque tellement", a écrit Johnny Van Zant dans les notes de pochette du coffret. "Ce qui m’a permis d’avancer, c’est d’appeler [Gary Rossington] et d’avoir ces conversations. C’était mon mentor. Alors maintenant, je vais devoir me souvenir de sa voix pour garder le moral et faire avancer les choses… en hommage, et pour que les gens se souviennent de lui, de Ronnie et de tous les autres qui ont fait partie de ce projet".

La version physique de FYFTY est présentée dans une pochette de 12 pouces qui contient un livret détaillé de 40 pages avec des notes d’ouverture rédigées par un cinéaste et ami de longue date du groupe, Cameron Crowe, ainsi qu’une analyse piste par piste par l’écrivain de rock de Détroit Gary Graff. Le livre contient également des photos inédites du groupe original et de la version moderne de Lynyrd Skynyrd.

j'aurais aimer une box...

Magnifique

lors d’une interview avec Scott Itter, le guitariste Rickey Medlocke a parlé de nouveaux titres de la part du groupe.

"Johnny [Van Zant, le chanteur] et moi avons discuté. Cela a commencé avant le décès de Gary [Rossington, guitariste]. Nous avons commencé à parler de faire un nouvel album, parce que nous avons toutes ces chansons que nous avons écrites ensemble. Nous avons une tonne de matériel, et on s’est dit : "Ecoutez, prenons tout ça, rassemblons-le et faisons un nouvel album". Et je pense que ça pourrait se concrétiser à un moment donné, parce que j’aimerais que certains de ces morceaux auxquels Gary a participé sortent. Nous avons des cassettes où nous sommes assis et où nous parlons, rions et plaisantons, et vous entendez Gary parler. C’est génial", a-t-il expliqué.

Rickey Medlocke a continué : "Je pense que les gens vont sur Internet, sur iTunes ou sur Spotify, ils vont voir un album entier, mais ils ne vont écouter qu’une ou deux chansons. Ils peuvent parcourir le reste de l’album, mais ils choisissent une ou deux de leurs chansons préférées et c’est tout. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime dévoiler une seule chanson à la fois, et voir comment les gens l’acceptent, y réagissent, ou peut-être n’y réagissent-ils pas du tout. Mais je trouve que l’on tire beaucoup plus de profit d’un seul titre que d’un ensemble de 10 à 12 sons ou plus…"

12 ans d’attente
Si un nouvel album de Lynyrd Skynyrd se concrétise, ce sera le premier du groupe depuis 12 ans, avec Last Of A Dyin' Breed. Il a également sorti un single, "Last Of The Street Survivors", en 2020.

Les débuts du groupe ont été marqués par une exploration éclectique des influences musicales, allant des Stones aux Beatles, des Animals à Jeff Beck. Cependant, c’est la rencontre avec des artistes comme Duane Allman qui a profondément façonné le style de Rossington et de Lynyrd Skynyrd.

Le premier album du groupe, Pronounced Leh-Nerd Ski-Nerd, a été un tournant majeur dans leur carrière, avec Al Kooper, une figure respectée de l’industrie musicale, agissant comme producteur. Sous sa direction, Lynyrd Skynyrd a créé un son distinctif et puissant, capturant l’essence même du rock sudiste.

En début d’année, Rickey Medlocke a sorti un single solo pour sensibiliser le public au sort des femmes autochtones disparues et assassinées (Missing and Murdered Indigenous Women – MMIW).

Le guitariste est d’origine sioux lakota et cherokee, et a été intronisé au Native American Music Hall of Fame en 2008.