THIN LIZZY : Live And Dangerous At Hammersmith, 16 Nov. 1976 (2024)
Il faut être "jusque-boutiste" comme moi pour se lever très tôt (je ne préfère pas mentionner l'heure) un samedi matin et ce, dans la perspective d'un Disquaire Day qui, cette année, proposait en vinyle le Live And Dangerous At Hammersmith, 16 Nov. 1976, 3ème des concerts dans cette emblématique salle. L'année dernière, nous avions eu le privilège de nous procurer le double vinyle live qui captait lui, le tout premier soir (soit deux jours plus tôt) en ce même lieu.
L'Hammersmith Odeon, haut lieu de la musique internationale en général était un endroit que Phil Lynott vénérait, sachant que c'était là où il pourrait assoir, face à des connaisseurs exigeants, la 'bad' reputation de son groupe. Thin Lizzy s'y était déjà produit l'an passé et l'ami Lynott n'avait qu'une hâte, c'était d'y revenir.
En 75, ce fut l'année Fighting, un album qui n'avait pas trop eu de retentissement, un peu plus que Nightlife, ceci dit, mais là, le groupe se retrouvait dans un contexte différent. En effet, deux albums et non des moindres, Jailbreak (avec un hit à la clé, The Boys Are Back In Town) et Johnny The Fox avaient été publiés et donc, vous imaginez bien que lorsque le gang de Lynott a investi 3 soirs de suite la mythique salle, les fans UK se sont empressés de dégoter un précieux sésame pour leur réserver ensuite un accueil des plus chaleureux, une chaleur particulièrement perceptible au propre comme au figuré et ce, après une tournée triomphale.
Eh bien, on peut dire qu'à l'époque, ils n'ont pas dû être déçus à l'écoute de ce show tellurique qui concentre principalement son répertoire sur ces deux derniers albums en date mis à part une petite incursion dans Nightlife (It's Only Money et Still In Love With You) et Fighting (Suicide).
La production ? Indiquée "Produced by THIN LIZZY & Tony Visconti", comprendre Scott Gorham, celle-ci s'avère être absolument irréprochable. Cela est d'autant plus significatif que les 'Lizzy addicts' dont je fais partie, noteront les quelques différences d'interprétations en termes de solos et de chant.
C'est certes la même setlist à ceci près que sur le show du 15, le titre Johnny a disparu au profit de The Rocker et Me And The Boys (conservé le lendemain). N'empêche que l'on passe un super moment sur ce live qui, peut-être, sera suivi d'une publication officielle du concert du 15 novembre. Croisons les doigts.