Club d'écoute musicale

SAXON : Carpe Diem

Il est toujours lààààààààààà !!!!!!! Rebaptisé La Puce à l'Oreille depuis 2015, il était encore bel et bien présent ce samedi 28 janvier à la Maison Baschet de Gagny, lieu emblématique qui va accueillir de la musique enchanteuse pendant plus de deux heures. Pour ma part, je m'étais attelé à la présentation du dernier album de Saxon intitulé Carpe Diem.

Vous connaissez le Lot ? Département 46. Comme chaque année, je m'y rends en 4L immatriculée 6290 QD 95, un voyage que l'on qualifiera "d'épique" avec au volant ma chère mère qui conduisait, on va dire "à son rythme".

Après plus de 10 heures de trajet, nous atteignîmes enfin St Céré, charmante petite bourgade dominée par les impressionnantes Tours St Laurent autrefois la propriété de Jean Lurçat, célèbre peintre, céramiste et créateur de tapisserie.

Nous élisons domicile chez mon oncle et ma tante qui nous accueillent chaleureusement.
Il se trouve que le cousin, aujourd'hui disparu, affectionne le groupe que je vais vous présenter. On laisse les parents discuter et comme à chaque fois, c'est direction le vieil électrophone RADIOLA pour y écouter les quelques nouveautés qu'il a acquises.

Nous sommes en 1980. J'ai 18 ans. Saxon vient de publier son 3ème album intitulé Strong Arm Of The Law qui ravit nos esgourdes de jeunes ados boutonneux. En effet, des morceaux comme Heavy Metal Thunder, Strong Arm Of The Law et Dallas 1p.m font leur office. Autant dire que je suis conquis malgré les "Baissez la musique SVP !!!"

Il faut préciser que Saxon fait partie de ce mouvement que l'on a appelé la New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) et ce, en compagnie d'Iron Maiden et Def Leppard ainsi que bien d'autres.

Conquis donc à tel point que je finis par me procurer cet album puis les suivants qui ont pour nom Denim And Leather, le live The Eagle Has Landed, Power And The Glory et Crusader.

Dans ses morceaux à vocation guerrière, le groupe fait parler les riffs d'acier (normal, ils sont de Barnsley, charmante petite ville située à 19 km de Sheffield, centre névralgique de l'Acier) et les solos de guitare incisifs, le tout mené tambour battant par le volubile chanteur Biff Byford.

Les albums se suivent et se ressemblent ce qui a pour conséquence que nos cinq amis se retrouvent distancés par les deux groupes cités plus haut. En effet, le milieu puis la fin des années 80 s'avèrent difficiles pour le groupe qui décide de toucher le marché américain. Sans succès d'ailleurs. Cruelle désillusion et c'est une traversée du désert pendant quelques années où personne ne sait plus qui est Saxon.

Et puis en 1990, l'heure d'une charge héroïque a sonné avec cet album Solid Ball Of Rock. Reprenant les ingrédients du passé, l'album reçoit un accueil favorable, point de départ d'une renaissance qui dure depuis plus de 30 ans.

2022 après un album de reprises (Inspirations) de ceux qui les ont influencés (Black Sabbath, Thin Lizzy, les Beatles, Deep Purple, Motörhead, Led Zeppelin etc...), nos artilleurs préférés reviennent avec ce Carpe Diem d'excellente facture qui renoue avec toutes les facettes de ce qui a fait leur réputation : riffs de guitare incandescents mais aussi des titres épiques tels que ce Pilgrimage superbe.

Le chanteur Biff Byford, par rapport à ce titre, donne une explication tout à fait claire. A un moment donné, on est appelés à faire un pèlerinage dans un lieu qui correspond à des lieux zémus. J'avoue être un spécialiste de ce type d'exercice car j'aime pouvoir me recueillir sur les tombes des gens illustres à mes heures perdues.

En attendant, profitez de cet instant présent qui, je l'espère, vous ravira au plus haut point. A l'écoute de ce titre, vous constaterez que "Saxonne véritablement !!!"






LP

Séance thématique axée aujourd'hui autour des morceaux lents, séance que j'ai dédiée à Bernie Marsden. Voici donc la présentation que j'ai rédigée pour l'occasion :

Quand Régis m'a dit que la séance du Club d'écoute musicale allait être consacrée aux morceaux lents, il a fallu que bon an mal an, je puise dans mes archives le titre qui pourrait faire l'affaire.
Après une longue réflexion avec Régis un samedi matin à la médiathèque, le choix s'est presque immédiatement sur cet Solitude de Black Sabbath, groupe légendaire des années 70, issu de la banlieue grise de Birmingham.

Il est vrai que la plupart des morceaux du groupe sont souvent axés sur un tempo.........pachydermique donc lent, ponctué de phrasés subtils et incisifs. Opter pour Black Sabbath s'est révélé être une évidence.

Le morceau débute sur une guitare acoustique très douce suivie de la voix d'Ozzy Osbourne à peine reconnaissable. Tony Iommi, accompagné par la basse omniprésente de Geezer Butler, s'acquitte d'un joli solo de flûte lui rappelant les quelques jours passés au sein de Jethro Tull.

Un titre qui traduit l'abandon et l'isolement après une rupture douloureuse, cette lenteur insistant de fait sur l'utilisation (dark wilderness, clouds). Pour faire court, il ne va pas bien, notre Ozzy.

Tout s'assombrit d'un seul coup pour le narrateur jusqu'à en perdre sa propre identité (My name it means nothing).

Je vous laisse écouter ce bien joli titre en espérant que je ne vous aurai pas trop mis le moral en berne.

la musique verte c'est après avoir consommé des plantes ???

La prochaine séance du samedi 23 septembre sera consacrée à l'année 83 et ce, en vue de célébrer le 40ème anniversaire de la Bibliothèque-Médiathèque.

Pour cette occasion spéciale, la Bibliothèque-Médiathèque de Gagny y célébrait ses 40 ans. Retour donc un peu à la case-départ. Le thème de la séance tournait autour de l'année 83. Et tout naturellement, pour ne pas faire dans le convenu avec Dio, Iron Maiden et consorts, j'ai choisi ce remarquable double live de THIN LIZZY intitulé Life enregistré pour la plupart des titres à l'Hammersmith Odeon en l'occurrence Renegade. Il convient de signaler qu'il y avait Mama's Boys en 1ère partie.

Régis : "Ce sera samedi 14 octobre, à 14 heures, à la Médiathèque Astrolabe de Melun, pour une conférence-écoute sur "les premières fois" qui ont marqué l'histoire de la musique. Vous y retrouver serait une grande joie."

https://www.astrolabe-melun.fr/cms/articleview/id/3319?id_profil=302&fbclid=IwAR2I-8wMoSyfjWs9wy9wjqjGBSscslD10nMVHLjuawb9VDA0Ln-sViyvCp4

Dans le cadre de la Journée Internationale des Droits de la Femme, la Puce à l'Oreille avait donné suite à l'intitulé "Une (trop) brève histoire de la Musique au féminin". D'un commun accord avec notre maître-conférencier en chef à tous, nous jetâmes notre dévolu sur les Runaways, une des premières formations de rock entièrement féminines. En voici-donc la présentation :









RAPPEL : 1ère séance ayant eu lieu le 18 mars 2023, séance durant laquelle je n'étais pas intervenu :

Les SPICE GIRLS de l'époque.... avec le talent musical en +

Voici donc ma présentation de l'album de Slash intitulé Orgy Of The Damned dans le cadre de la Puce à l'Oreille du 15 juin 2024

Ce grand échalas, on le connaît tous, on l'a vu au moins une fois avec son légendaire chapeau de haut de forme et ses lunettes noires.

Il se fait appeler Slash mais son vrai nom est Saul Hudson. Il est né le 23 juillet 1965 à Hampstead, un quartier situé au nord-ouest de Londres.

A l'âge de 6 ans, ses parents partent pour Los Angeles pour raison professionnelle. Ces derniers ont dégoté un travail dans le secteur du divertissement.

Très vite, le jeune Slash, un surnom donné par l'acteur américain, Seymour Cassel, se trouve une passion pour la guitare. Après avoir fait ses devoirs, il travaille d'arrache-pied sur des morceaux de ses héros qu'il tente de mieux reproduire le mieux possible. Et il s'en tire magnifiquement qu'après des années de travail, il est remarqué par un groupe de Los Angeles, Hollywood Rose avec qui il reste 2 ans.

Son talent est tel qu'il est aussitôt remarqué par les Guns n' Roses , groupe en vogue à l'époque avec qui il enregistre THE ALBUM de la fin des années 80 : Appetite For Destruction. Une réussite totale qui contient des pépites comme Welcome To The Jungle, Nightrain, It's So Easy et surtout Sweet Child O' Mine. 1er album = 1er coup de maître. Des riffs ciselés, des compositions subtilement agencées, des solos incisifs tels sont les ingrédients savoureux que véhicule. La voix gouailleuse d'Axl Rose y est aussi pour quelque chose.

Trois plus tard, le groupe remet ça avec les deux Use Your Illusion, deux albums qui leur permettront de s'engager dans une énorme tournée mondiale qui passe par l'Hippodrome de Vincennes le 6 juin 1992 avec en guests Lenny Kravitz, Steven Tyler, Joe Perry (ces deux derniers étant membres d'Aerosmith).

La cohabitation avec le chanteur Axl Rose devient de plus en plus problématique à tel point que Slash quitte le groupe en 1994 pour fonder le groupe Slash's Snakepit puis Velvet Revolver et enfin une véritable carrière solo sous son propre nom. De là, sortiront l'album Slash en 2010 et Orgy Of The Damned. Je fais volontairement l'impasse sur les opus avec Myles Kennedy, un talentueux chanteur du groupe Alter Bridge et des nombreuses participations pour lesquelles il est crédité.

Concentrons-nous donc sur ce Orgy Of The Damned dont la pochette n'est pas sans rappeler celle du I Want Out de Marvin Gaye. Album récemment paru qui propose des reprises de standards qui ont bercé le jeune Slash. Cet album regorge d'une ribambelle d'invités comme Billy Gibbons (ZZ Top) sur Hoochie Coochie Man, Beth Hart sur Stormy Monday, Paul Rodgers sur Born Under A Bad Sign, Dorothy sur Key To The Highway, Chris Robinson (The Black Crowes) sur The Pusher de Steppenwolf, Gary Clark Jr. sur Crossroads, Iggy Pop sur Awful Dream. Et puis il y a ce Papa Was A Rolling Stone (un Rolling Stone, c'est quelqu'un qui est par monts et par vaux) popularisé par les Temptations en 1972, gorgé de soul et de funk. Tout le son Motown des 70's se trouve là dans ce titre où la divine Demi Lovato se fend d'une remarquable prestation vocale. On se sent véritablement happés par cette interprétation magnifique. En fait, je crois qu'on aime tout particulièrement quand notre guitariste préféré "Slash".

merci filou de nous faire découvrir cette reprise démentielle de ce titre culte par / et la chanteuse que je connaissais pas
ce / sait décidément tout jouer

Voici donc le compte rendu de la séance intitulée "Musique et Mer" datée du 21/9/24

La mer et ses golfes clairs...., cela "trainait" depuis un certain temps dans mon esprit jusqu'au moment où Régis, éminent conférencier, m'a proposé d'intervenir, je me suis demandé quand même ce que j'allais proposer. L'ivresse des profondeurs du Grand Bleu ne me convenait absolument pas et donc je me suis tourné vers ce morceau sublime intitulé Children Of The Sea extrait du double album live Live Evil paru en 1982.

Bien évidemment, je ne vais pas revenir sur l'histoire de ce groupe fondamental qu'est Black Sabbath au même titre qu'un Led Zeppelin ou un Deep Purple. Il convient juste de préciser que deux ans plus tôt, Tony Iommi et ses compagnons d'armes ont recruté l'ancien chanteur de Rainbow, Ronnie James Dio (vous savez, celui qui chantait Love Is All, la chanson avec la grenouille qui passait en interlude). De cette collaboration fructueuse, paraissent trois albums : Heaven And Hell (1980), Mob Rules (1981) et ce Live Evil qui clôturera l'un des chapitres les plus glorieux du combo de Birmingham.

Alors qu'en est-il de ce Children Of The Sea  littéralement "Les Enfants de la Mer" dont il paraît essentiel de dire qu'il fut le tout premier morceau composé par le nouvel arrivant et ses nouveaux amis. 1ère collaboration = coup de maître.

Ce titre Children Of The Sea évoque l'histoire d'un jeune garçon qui ne se sent pas à sa place dans le monde dans lequel il vit. Attiré par la mer qu'il considère comme un échappatoire, le voici quittant le giron familial sans regrets.
En chemin, il rencontre d'autres enfants issus d'origine différente qui sont dans le même état d'esprit et qui n'ont d'autres préoccupations que d'entreprendre cette escapade maritime, attendant de cette mer qu'elle leur apporte du réconfort et du réconfort. Cette mer sera leur Transport, leur Destinée et leur Raison de Vivre. Assimilée à une "Mère protectrice", celle-ci leur permet, (promet ?) d'entrevoir de nouveaux espoirs en vue d'une existence bien meilleure sur une sorte de "Terre Promise". La mer n'est donc pas perçue comme une ennemie mais plutôt comme une sorte de Vierge "MERie" qui veille sur eux de façon bienveillante. Heureusement, la météo fut clémente ce jour-là.

Selon Ronnie James Dio, qui s'est acquitté des paroles de Children Of The Sea, l'idée aurait pris sa.......source dans un rêve qu'il aurait fait peu de temps avant. En effet, il y voyait une ribambelle de gamins pataugeant allègrement dans une "mini-mer", pardon une mare située près de chez lui. Il y vit également une sorte d'universalité qui unissait tous ces bambins, ces derniers faisant fi de leur différences ethniques. Pour ma part, j'ai trouvé "ça bat".......
Allez, on écoute Children Of The Sea. "En avant la musique car je ne dois pas rentrer trop  tard chez moi car même le samedi, je me "Cousteau""...