Rock sans visage En 2016, sur les cendres encore fumantes de leur ancien groupe de rock Skip The Use, Yan, Max, Lio et Jay imaginent un nouveau projet autour d’une identité visuelle forte : un masque barré d’une croix blanche, symbole à la fois d’un nouveau départ radical. Pensé comme un collectif anonyme, The Noface rassemblera plusieurs projets artistiques distincts autour d’une idée simple: la liberté de créer. Pour le premier de ces projets, résolument rock, il faut quelqu’un capable de porter ce message, une voix pour l’amplifier. Ce sera Oma Jali. Issue des cultures urbaines, Oma se fait connaître en passant dans l’émission The Voice 5. Auteure-compositrice-interprète d’origine camerounaise, ses influences métissées sont portées par son empreinte vocale chaude et puissante. La rencontre de leurs univers musicaux respectifs est une évidence : Oma sera le visage de ceux qui n’en ont pas.
Pour vous faire une idée..
Jeudi 2ème groupe
Rock insolent. Les quatre gamins de l’Illinois sont un groupe de jeunes branleurs qui ont su se faire respecter. En 5 albums en 8 ans de temps, ils nous prouvent que le rock peut garder ce côté dingue et drôle en 2017. Les potes de Fidlar, les petits frangins des Blacks Lips. Gros tubes, gros riffs, grosses batteries, grosse marrades, avec un air de « j’en ai rien à foutre » assez jouissif.
Une idée
Jeudi un peu de pure reggae
Reggae revival.
Né en 1992, Jamar McNaughton alias Chronixx est un reggaeman jamaïcain, porte-étendard de cette nouvelle scène estampillée « reggae revival » qui cartonne partout dans le monde. Avec son live band, Chronixx transmets 100% de bonnes ondes sur fond de vibe dubisante, traitant avec romantisme des sujets de société actuels. Le garçon sait aussi s’entourer, puisqu’il a déjà bossé avec le rappeur Joey Badass, Damian Jr. Gong Marley ou encore Major Lazer. Pas dégueu.
Une idée
CYPRESS HILL
You wanna get high, so high...
Mon dieu… Cypress Hill au Cabaret Vert ? Le gang de Dj Muggs et B-Real ? Le hip-hop latino ? La weed ? Le groupe qui a fait aimer le rap aux fans de metal ? La nonchalance en mode lowrider ? L’âge d’or du rap californien ? Insane in the brain ? Hits from the bong ? Oui, c’est bien ça. C’est cadeau. Mon dieu…
Une idée
On passe au vendredi la journée rock
Dirty Deep
From the Bayou.
Dirty Deep sent le blues marécageux. Le fond de la Louisiane suintante. One man band devenu trio, Dirty Deep cultive son côté garage rock à coup de riffs lourds, de batterie déglinguée et de voix rauque. Un live à regarder et à écouter une bonne bouteille de bourbon à la main.
Une idée
Turbonegro
Rocky horror picture punk.
Les Norvégiens de Turbonegro ne se prennent pas au sérieux et c’est pour ça qu’on les aime. Ils ont qualifié leur mélange de rock, heavy, glam et « death punk ». Les tatouages partout, le look zombie/Rocky Horror Picture Show/Village People en cuir, c’est pour le côté glam, les gros riffs pour le côté heavy, le bordel sur scène pour le côté punk. Ça défouraille, c’est hargneux, drôle et cynique et ça reste très mélodique. Leurs titres Blow me, I got erection ou Fuck the world sont des petits bijoux de poésie…
TY SEGALL
Lâchez la bête.
10 albums en 7 ans pour le Californien multi-instrumentiste, que l’on n’arrête plus… Du garage rageur, hargneux et un mec en transe sur scène, qui compose d’ailleurs pratiquement tout tout seul même s’il est accompagné en live par son band aux guitares rouillées, aux riffs déglingués. Ty Segall enveloppe sa bête de sauce psychée à effets à la mode 70’s. Bien analogique, hypnotique… Il est important de vous préciser que non, Ty Segall n’est pas le fils de Steven. Désolé.
KORN
Prends ça !
Néo metal, heavy metal, hard, post grunge ? À vrai dire, on s’en fout. Korn, c’est d’abord une énorme cylindrée. De la puissance pure en live depuis un quart de siècle. Des riffs lourds, agressifs, une rythmique qui sent le groove et un chant aux accents rap qui peut passer de la violence à la douceur dans le même titre. Korn, c’est 50 millions d’albums vendus. C’est légendaire. Et tu vas voir passer la légende dans les Ardennes.
Samedi
LAST TRAIN (une bonne claque ce groupe)
Last Train est un groupe de rock français, originaire de Mulhouse, en Alsace. Construisant exclusivement sa carrière par le live en assurant plus de 250 concerts dans le monde entier entre 2015 et 2017, le groupe sort son premier album Weathering, en avril 2017.
Une idée
The Lemon Twigs
The Lemon Twigs (Brindilles de citron) est un groupe pop-rock formé en 2015 à Long Island, US. Il est fondé par les frères Brian et Michael D'Addario (chant-guitare-clavier-batterie), ainsi que Danny Ayala (clavier) et Megan Zeankowski (basse). Du glamm
Je passe pour Franz Ferdinant c'était plat...
Et enfin dimanche dernier jour
Je passe sur pas mal bof mais il y avait surtout a 21 h00 Catherine - Ringer
En résumé super édition avec 98 000 personnes, tout genre de musique de groupes et de styles et jolies découvertes ..
Phil
Messages : 11475 Date d'inscription : 10/01/2013 Age : 62 Localisation : 93
Sujet: Re: Reviews de concerts, festivals !!! Dim 30 Oct - 11:46
BARRAKUDA / HARSH / THE LUCKY TRAIL : Mennecy, le Stock, 29/10/22
Philty : "Salut Phil !!!!! Moi : : Salut Philty !!!!! Philty : : Y a un concert super intéressant à Mennecy Moi : Mennecy mais c'est looooooooooin, 55 bornes !!!!!!!!!!!!! Avec la pénurie d'essence !!!! Philty : T'inquiète pas, j'y vais avec ma femme. Et moi, c'est une voiture de fonction donc..... Moi : Bon d'accord. Merci à toi !!!!!"
Nous voilà donc partis direction Mennecy sans rencontrer aucun bouchon jusqu'au Stock qui est situé au beau milieu d'une zone d'activité un peu lugubre. Le lieu se veut être néanmoins accueillant et animé.
Après un repas africain consommé au food truck attenant au bar, nous voyons The Lucky Trail monter sur scène tout d'abord pour effectuer un rapide soundcheck dans un premier temps puis pour démarrer sur un morceau percutant dans un second. Le chanteur parle beaucoup entre les morceaux ce qui peut d'une certaine façon nuire à l'unité du set mais globalement nous délivre une prestation vocale de très bonne tenue, accompagné qu'il l'est par une solide section rythmique notamment le batteur qui martyrise son kit de batterie sous les yeux du bassiste impassible, un peu comme tous les bassistes, vous me direz. Bon concert, pour faire court même si je n'ai pas accroché à la totalité de leur répertoire.
Quelques temps plus tard, c'est au tour de Harsh de fouler la scène très exigüe du Stock. Changement de style radical, puisque le groupe, fort d'un EP intitulé Slave et d'un album dont j'ai oublié le nom, évolue dans un glam rock fort sympathique, le tout ponctué de mélodies fort accrocheuses. Tout y est jusqu'au look composé de bandanas dans les cheveux récemment décolorés. Cependant, par rapport à certains groupes de cette époque, cela reste raisonnable. On se croirait quand même un peu revenus au temps "béni" des Poison & consorts. Le guitariste-chanteur, très communicatif, n'hésite pas à descendre de la scène pour faire participer le modeste public du Stock. Je serai moi-même sollicité pour m'acquitter d'un "OOOOh OOOOh" d'anthologie (). A noter que le show est ponctué au passage d'une superbe reprise du Maniac de Michael Sembello (vous savez le hit dans la BO de Flashdance). Il en résulte un concert au demeurant très pro et très prometteur, doté d'un super final. Une qualité dont ils sont assurément dotés puisqu'ils seront amenés à effectuer la première partie de Loudness en avril prochain au Forum de Vauréal. Bonne chance à eux.
Ce qui va suivre va une nouvelle fois rompre avec ce que l'on vient d'entendre. Barrakuda avec un "K" investit la scène avec une rage non dissimulée. D'entrée, le chanteur Luka en veut à la Terre entière et déclame les paroles avec une fougue sans pareil. Il gesticule, il bondit, il renverse sa bière, la scène est inondée de son côté, il patauge dans le précieux breuvage qu'il vient de percuter, n'oublie pas d'haranguer l'assistance et la bouscule de temps à autre dans un pogo improvisé.
Conquis, je le suis dès le début de leur prestation puisque dès le 2ème titre, je passe devant la scène en prenant garde de ne pas heurter le volubile chanteur (ce qui n'est pas sans risque ) dans un unique but : me procurer leur EP de couleur..................... rose.
Derrière Luka, JP, Mario, les deux guitaristes, Ephrem le bassiste et et son frère Adolphe (dont c'est l'anniversaire) à la batterie bastonnent sévère. Et encore le qualificatif "sévère" n'est pas encore assez fort. "Pas de quartier" semblent-ils clamer, animés qu'ils le sont, d'une énergie vraiment communicative et gare à ceux ou celles qui oseront leur barrer le passage parce que là, ça dépote grave. C'est comme si AC/DC avait, l'espace d'une soirée, rencontré Motörhead. Les riffs incandescents ne cessent de pleuvoir et ce, sans répit jusqu'au terme de ce concert qui s'achèvera dans un déluge de décibels. Un concert "de feu" comme je les aime. Généreux, puissant et sans concession, il fallait être là hier soir au Stock. P*****, les mecs, faites nous un albuuuuuuuuuuum et revenez brûler les plaaaaaaaanches !!!!!!!! Peu importe le lieu, je reviendrai vous voooooooooir !!!!!!!
Tout ça sous l'oeil du grand Phil :
Reviews de concerts, festivals !!!
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