THE DOORS

J'aime chaque album avec Jim Morrison de 1967 à 1971. J'ai écouté "LA Woman" (1971).

Un groupe que je n'aime pas trop, déjà écouter mais je raffole pas..

Nono a écrit:

J'aime chaque album avec Jim Morrison de 1967 à 1971. J'ai écouté "LA Woman" (1971).

Merci Phil.
Oui, Ted, j'aime quand meme bien les doors. Certains morceaux sont difficiles à écouter mais il y en a des bons.

je sais pas trop..le son j'aime pas, et ce n'est pas trop ma culture la musique US

Nono a écrit:

J'aime chaque album avec Jim Morrison de 1967 à 1971. J'ai écouté "LA Woman" (1971).

on cite souvent cet album comme référence il me semble

Ouaip, avec le premier, deux chefs d ' oeuvre absolus

Manoeuvre les a mis dans son livre sur les plus grands disques de rock.

Logique

Oui, Kill.

Pour Ted : https://www.rtbf.be/classic21/article/detail_the-doors-live-at-the-isle-of-wight-vos-places-pour-la-projection-en-avant-premiere?id=9838663

[LE SAVIEZ-VOUS ? : UN POÈME DE JIM MORRISON EN HOMMAGE À BRIAN JONES]

Né le 28 février 1942 et retrouvé mort dans sa piscine le 3 Juillet 1969, l'artiste britannique disparu à l'âge de 27 ans sera le 1er d'une longue liste à venir que l'on nommera le "Club des 27" : Janis Joplin, Jimi Hendrix et Jim Morrison sont tous mort au même âge dans les mois ou les années qui suivirent...

Morrison fortement troublé par la mort de Brian Jones, écrira même un poème intitulé : "Ode to L.A. while thinking of Brian Jones, deceased." Le voici, traduit en Français ci-dessous ---->

[POÈME] FR

ÔDE À L.A. EN SONGEANT À FEU BRIAN JONES

Je suis un habitant d’une cité
Ils viennent de me choisir pour jouer
le Prince du Danemark

Pauvre Ophélie

Tous ces fantômes qu’il n’a jamais vu
Flottant vers son funeste destin
Sur une bougie de fer

Reviens, brave guerrier
Plonge
Dans un autre canal

Une piscine fraîchement beurrée
Où donc est Marrakech
Sous les chutes
l’orage déchaîné
où les sauvages sont tombés
tard dans l’après-midi
monstres de rythme

Tu as quitté ton
Néant
pour affronter le
Silence

J’espère que tu es parti
En souriant
Comme un enfant
Dans le calme vestige
d’un rêve

L’homme-ange
qui affronte les Serpents
pour ses paumes
& ses doigts

A finalement réclamé
cette âme
charitable

Ophélie

S’en va, imbibée
de soie

Rêve
au chlore
Témoin
fou suffoqué

Le plongeoir, le saut
La piscine

Tu étais un combattant
une muse damassée et musquée

Tu étais le Soleil
Décoloré
pour la télé l’après-midi

Crapauds cornus
franc-tireur d’un point jaune

Regarde maintenant où cela t’a mené

Au paradis de la viande
avec les cannibales
et les juifs

Le jardinier
découvrit
Le corps, étalé, Flottant

Heureux et Raide
Quelle est cette matière verdâtre
Dont tu es fait

Percez de trous la peau
De la déesse

Sera-t-il puant
Tandis qu’on le portera vers le ciel
A travers les antichambres
de la musique

Aucune chance.

Requiem pour un dur

Ce sourire
Ce regard en dessous, porcin
de satyre
s’est élevé d’un bond

dans la terre grasse

- James D. Morrison.

Oui, Phil, je l'avais lu dans un livre sur les stones. Jim l'a recité lors d'un concert en juillet 69.

Faut dire que celui-là, on l'attendait depuis un bail. Jusque là, on se contentait d'un boot intitulé Palace Of Exile doté certes d'un bon son mais là, on tient enfin ce concert mythique disposant d'un son bien plus clair et polissé rendant ainsi justice à la performance magistrale des Doors lors de ce festival emblématique. Il est 2 heures du matin, le public à moitié endormi, s'éveille enthousiaste comme un seul homme pour entendre les premières notes rugueuses de Roadhouse Blues. Le Roi Lézard, vocalement, il est comment et dans quel état se trouve t-il ? Car c'est là que se situe l'aléatoire du show. Hé ben, il est pas mal, notre gaillard, nous offrant une prestation admirable, épaulé qu'il est par ses trois comparses qui nous envoient des riffs incisifs, des soli d'orgue mystérieux et des contre-temps de batterie à tout va. Miami est certes encore dans toutes les mémoires mais là, on sent le groupe faisant preuve d'une réelle cohésion. J'en veux pour preuve ces versions détonnantes de Backdoor Man, Break On Through (To The Other Side) et le toujours aussi envoûtant The End. Moi, je vous l'dis, l'univers des Doors est infini et ce, grâce à ces sorties régulières qui nous ravissent toujours autant.

C'est bien, Phil qu'on est des extraits vidéos des doors en 70 car avant vers 1988, on avait que l'époque 67/68.

["THE SOFT PARADE" À 50 ANS !]

"The Soft Parade", 4ème album studio des DOORS est sorti le 18 Juillet 1969.

1er disque du groupe à comprendre un arrangement orchestrale et une section de cuivres lors de son enregistrement, "The Soft Parade" n'aura pas le succès des précédents albums...

Relativement peu salué par la critique, l'album se hissera tout de même à la 6ème place du classement Billboard 200 aux USA mais ne convainc pas sur le continent Européen, qualifié de mauvaise tentative des DOORS à entrer dans la musique populaire.

Le groupe sort 4 singles 45T pour promouvoir l'album : "Touch Me", sorti en Décembre 1968 deviendra l'un des hits des DOORS aux USA, se placant à la 3ème place du Billboard Hot 100 ! "Whishful Sinful" et "Tell All the People" n'atteindront eux, que la 44ème et la 57ème place. Le morceau "Runnin' Blues" sortira quant à lui en single au mois d'Aout '69 mais ne rencontrera pas non plus un succès important.

Jim Morrison n'étant que très peu impliqué dans la composition des titres de cet opus, pour la première fois de leur histoire, les DOORS font le choix de créditer les morceaux à leur compositeur respectif et non plus à l'ensemble du groupe.

La pochette au style minimaliste est signée Joel Brodsky, déjà à l'origine de plusieurs photos du quatuor.

Merci à Pierre, administrateur du mur sur les Doors. Perso, c'est l'album du groupe que j'aime le moins.

J'aime bien cet album Phil meme si il a des morceaux faibles parfois.
"Shaman blues" est un bon morceau.

[UN AMÉRICAIN À PARIS, JIM MORRISON ET LIEUX PARISIENS : BAR ALEXANDRE - 53, Avenue George V - 75008, Paris.]

Jim Morrison découvre le Bar Alexandre dès son arrivée à Paris, alors qu'il dépose ses bagages à l'hôtel George V, le 11 Mars 1971, il va y attendre sa compagne Pamela Courson autour d'un verre...

Le Bar Alexandre, situé dans le 8ème arrondissement, devient vite l'un des endroits favoris de Morrison dans la capitale. On y raconte qu'il y laisse des pourboires conséquents afin d'étouffer les scandales à répétitions lorsqu'il est ivre, qu'il aime y commander des bouteilles de vins blancs et enfin qu'il passe plusieurs heures parfois, à déssaouler sur un banc à proximité du troquet.

C'est à la terrasse du Bar Alexandre que Jim emmène déjeuner Gilles Yepremian, Hervé Muller et sa compagne de l'époque, un jour de Mai 1971, afin de les remercier de l'avoir logé pour la nuit alors qu'il fût trouvé ivre par ce même Gilles Yepremian, la veille sur la voie publique (une histoire dont Gilles, que nous saluons, n'a de cesse de raconter et qui fait office de témoignage plutôt rare de la vie parisienne de Morrison). Les quelques photos visibles ci-dessous montrant Jim au Bar Alexandre datent de cette journée et sont crédités à Gilles Yepremian et Hervé Muller.

Aujourd'hui, le Bar Alexandre n'existe plus. Ni lui, ni le fameux banc où Jim avait soit disant l'habitude de s'allonger. L'ensemble a laissé place à une boutique d'une célèbre marque de luxe..

BONUS : Interview de Gilles Yepremian à propos de sa rencontre avec Jim Morrison :

https://youtu.be/BjOsc5wip9k

Merci à Pierre, administrateur du mur Doors France sur Facebook.

Merci Phil.

De rien, Nono

[UN AMÉRICAIN À PARIS, JIM MORRISON ET LIEUX PARISIENS : L'HÔTEL***** - 13 Rue des Beaux Arts, 75006 Paris.]

Au mois de Mai 1971, Elisabeth "Zozo" Larivière est de retour dans son appartement du 17 Rue Beautreillis et souhaite disposer de ce dernier.
Jim et sa compagne Pamela Courson posent bagages et logent pour 3 semaines à l'Hôtel Guy Louis Duboucheron (aujourd'hui "L'HÔTEL"), situé dans le 6ème arrondissement de le capitale.

Jim insiste alors pour louer la chambre n°16 au 1er étage, celle où l'une de ses idoles en la personne du poète et dramaturge Oscar Wilde a trouvé la mort le 30 Novembre 1900.

Un soir, Jim tombe à la renverse par la fenêtre de cette même chambre et s'écrase sur le pare-choc d'une voiture garée là en contrebas, il s'en tire miraculeusement sans la moindre fracture (ce qui n'est sans doute pas le cas du véhicule) et s'empresse d'aller terminer la nuit dans un bar.

Aujourd'hui, l'Hôtel existe toujours, c'est un lieu classé 5 étoiles. Il reste célèbre pour avoir été la dernière résidence d'Oscar Wilde, le destin faisant que Morrison reposerait non loin de ce dernier au Père Lachaise, quelques mois seulement après avoir logé dans la même chambre...







Merci à Pierre, administrateur du mur Facebook consacré aux Doors.

[LE SAVIEZ-VOUS ? : LE TRYPTIQUE MORRISON.]

1970, Thomas E. Breitenbach, un jeune artiste de 19 ans fan des DOORS, écrit à Jim Morrison...

Dans sa lettre, le jeune homme propose au chanteur des DOORS de lui peindre une éventuelle pochette d'album. À sa grande surprise, Breitenbach recoit une réponse de Morrsison, le 9 octobre 1970.

Jim marque son accord de principe et lui demande de travailler un tryptique pour un album de poésie, il déclare : "Le panneau de gauche représente une plage éclairée par la lune radieuse et plusieurs jeunes couples nus courant au bord de l'eau. Sur la plage, un nourrison minuscule sourit à l'univers et son berceau est entouré par plusieurs personnes agées." (Thème utilisé dans le poème "Ghost Song".)

Il rajoute : "Au centre, se trouve une ville moderne ou une métropole futuriste à midi, pleine d'activité."

Enfin : "Le dernier panneau est une vue à travers un pare-brise, la nuit, sur une longue autoroute droite dans le desert."

Il termine avec ses mots : "Si vous me proposez quelques chose lié à ces thèmes dans les quatre ou cinq mois, je suis sûr de pouvoir l'utiliser."

Jim accompagne sa commande d'exemplaires signés de "The New Creatures" et de "An American Prayer". Le jeune artiste, fier de cette collaboration, s'empresse de se mettre au travail et fait parvenir des croquis au chanteur qui se montre très satisfait.

Le dernier contact entre Thomas et les DOORS se trouve dans une lettre envoyée par la secretaire du groupe, Katherine Lisciandro, celle ci stipule le 23 mars 1971 que "Jim Morrison est parti vivre à Paris pour une durée indéterminée."

Breitenbach termine son tryptique, mais Morrison ne rentrera jamais aux États-Unis, il meurt à Paris le 3 Juillet 1971. En 1978, les DOORS survivants reprennent l'idée d'un album de poésie mais ignorent tout de l'accord passé entre les deux hommes. Le tryptique est aujourd'hui encore, en possession de l'artiste. Il s'agit d'une peinture à l'huile sur bois de 61cm sur 122, répondant fidèlement aux consignes laissées par Morrison...

Pierre (administrateur du mur Facebook consacré aux Doors)




T.E Breitenbach devant son oeuvre.

Sur youtube, on peut écouter l'album "rock is dead", cela dure 1h, ça date de 1969.

je n'avais jamais accroché a ce groupe sauf dernièrement ou je suis tombé sur une compil qui m'a touché...