TARJA TURUNEN : Paris, Casino de Paris, 9/11/16
Je n'avais pas prévu de me rendre initialement à ce concert mais lorsque Purplexed du BSF et du FCH m'a contacté via Facebook pour me dire qu'il avait gagné deux places par le biais d'un concours publié dans Rock Hard, je n'ai pu dire non, vu que la belle Tarja, je n'avais pas eu l'opportunité de la voir live même du temps de Nightwish. Et puis, retourner au Casino de Paris allait me rappeler immanquablement certains souvenirs émus notamment la rencontre avec Ronnie James Dio après le concert de Heaven And Hell en 2009.
Donc, avec Purplexed, on en profite pour aller se rafraîchir le gosier et ce, grâce à une p'tite Leffe mais aussi discuter des dernières nouveautés.
Ca traine, ça traine et donc on loupe le premier groupe. Le second groupe, italien de son état, Sinheresy qui nous propose un métal symphonique sympathique, débarque sur la grande scène du Casino alors que nous venons à peine de prendre place. Le groupe a à son actif, une démo (2010), un EP The Spiders And The Butterfly (2011) et un album intitulé Paint The World (2013). Cécilia Petrini et Stefano Sain (ce dernier oeuvrant parfois dans des phrasés un peu rap) se partagent le chant. Parfois, c'est un peu pénible. Sinon derrière, ça bastonne bien.
Au final, un groupe qui devrait sans doute faire preuve d'un peu plus d'originalité dans ses compos tant celles-ci se ressemblent un peu toutes. Et puis la présence des deux vocalistes nuit, à mon avis à l'unité du groupe. Allez hop, Bibendum, dégage !!!!!
Le temps entre SinHeresy va être très court puisque un quart d'heure plus tard, Tarja et son groupe débarquent sur scène sur un No Bitter End enchaîné sur 500 Letters. Gros son d'entrée de jeu, lights généreux et une Tarja élégamment vêtue (ce ne sera pas toujours le cas durant ce concert) nous amènent à penser que le show, lui aussi, va être énorme. Et il va l'être.
Les musiciens qui accompagnent la Diva, sont de redoutables artilleurs notamment le guitariste Alex Scholpp et le bassiste qui a des faux airs du regretté Jimmy Bain. La voix de la dame, quant à elle, n'a rien perdu de sa superbe. En effet, elle est toujours en mesure d'atteindre des sommets. Et donc ce mélange de métal symphonique avec un timbre lyrique passe très bien.
Ceci dit, il est clair que je n'écouterai pas ça toute la journée car il faut bien le dire, l'aspect lyrique a pris le pas sur celui plus métal porté par Nightwish. D'ailleurs, à ce titre, nous aurons droit à un medley Tutankhamen / Ever Dream / The Riddler / Slaying the Dreamer comme quoi la jeune femme ne peut se passer de reprendre quelques morceaux de son ancien groupe. Je dirais plutôt qu'elle tenait plutôt à satisfaire certains fans désireux de ré-entendre ces pépites.
Tarja occupe admirablement la scène même si à un moment donné, elle a failli se ramasser la face et opte donc pour continuer le show pieds nus. Elle en profite également pendant les soli respectifs de ses musiciens d'aller changer de robe, robe qui ressemble davantage à un sac poubelle Handy Bag qu'àune robe.
La première partie du show s'achève sur l'anniversaire du batteur dont j'ai oublié le nom, un anniversaire célébré dans une franche rigolade.
Nos amis reviennent donc sur trois excellents titres que sont Innocence, Die Alive et Until My Last Breath concluant un concert de haute teneur.
Intro
(Introduction)
No Bitter End
500 Letters
Demons in You
Lucid Dreamer
The Living End
Calling from the Wild
Tutankhamen / Ever Dream / The Riddler / Slaying the Dreamer
(Nightwish cover)
Until Silence / The Reign / Mystique Voyage / House of Wax / I Walk Alone
Love to Hate
Victim of Ritual
Undertaker
Too Many
Encore:
Innocence
Die Alive
Until My Last Breath
Outro